Syndrome de Münchausen par procuration

Ce week-end de l’Ascension, la densité des bouchons sur les routes atteste la rigueur intellectuelle des dirigeants qui ont décidé que le virus serait assez pieux pour comprendre que la résurrection de Jésus et son élévation au ciel méritaient bien une suspension – provisoire – des procédures de distanciation : en réfléchissant bien et abstraction faite des jeux de mots stupides dont le responsable du présent site s’est fait une spécialité, n’y a-t-il pas une forme de suspension dans le concept d’Ascension ?

Venons-en au thème du jour. Le syndrome de « Münchausen par procuration » désigne une forme de maltraitance pédiatrique : « Il s’agit d’un trouble factice par lequel une personne, généralement la mère (mille pardons aux féministes), provoque ou simule chez l’enfant une pathologie organique, puis fait appel au médecin avec pour conséquence de le soumettre à des explorations, à des traitements inutiles, voire dangereux. »

Justiciable d’une sanction pénale, cette forme de maltraitance correspond exactement à l’escroquerie coronavirus, avec des prises en charge extrêmement brutales incluant le port du masque par les responsables de puériculture voire par les enfants encore tout petits, l’interdiction des occupations normalement anodines à cet âge (une bille contaminée peut rapidement se transformer en bombe à fragmentation pour les gamins qui jouent avec), des examens à tout le moins désagréables (écouvillonnage) dont on a déjà évoqué les risques sur le présent site. Comme il se doit en recherche clinique (surtout quand il s’agit d’expérimenter chez l’enfant), on va donc créer un « comité d’éthique » dont la réflexion culminera grâce à des philosophes comme Michel Onfray qui, citant Aristote et ayant tout compris depuis de début, estime qu’il faut vacciner « jour et nuit », avant de pérorer : « Moi, je suis vacciné, je veux bien qu’il y ait un pass, ça me parait normal. Vous avez le droit de ne pas être vacciné mais vous n’aurez pas le droit de contaminer les autres. Donc, oui bien sûr, il y a des choses que vous n’aurez pas le droit de faire ».

Outre le philosophe normand bien connu (dont on rappelle qu’il a renouvelé la réflexion sur le doute cartésien : « p’têt ben qu’oui, p’têt bien que non »), on a pressenti d’autres intellectuels, comme le philosophe bien connu Finkelkraut (qui a conditionné son accord à un impératif qu’il a lui-même présenté comme catégorique : « Laissez-moi parler ! »). Sans compter que ce prestigieux Lycée opère sous le contrôle d’un autre philosophe bien connu, Emmanuel Macron – vous savez : celui dont ne se souvient pas son directeur de thèse.

Et dire qu’il y a encore des connards qui osent prétendre que sous prétexte du COVID, on bafoue les règles les plus sacrées de la recherche clinique qui font des enfants, des femmes enceintes et des vieillards des « espèces protégées ».