Le combat du Diplo contre l’Alzheimer

Le combat du Diplo contre l’Alzheimer.

 

La presse nous a tenus en haleine avec le combat de Bernard Tapie contre la vieillesse le cancer. Mais (probable autocensure) elle reste muette sur le combat du Monde Diplomatique contre l’Alzheimer, maladie pour laquelle les espoirs de traitement sont largement illusoires (n’en déplaise aux fabricants, dont le Diplo célèbre régulièrement les représentants les plus corrompus, qui voudraient bien faire un jackpot avec ce fléau).

Le dernier numéro vise à restituer « une existence concrète aux combattantEs de la Commune ». On croyait avoir entendu parler de Louise Michel et de quelques autres, mais le Diplo a dû oublier – Alzheimer oblige1. Mieux : « il faut redonner aux femmes leur place de sujet » car, sur les barricades comme ailleurs, il n’y a que des femmes-objet (demandez à cette abstraction irréelle des hommes battus, que personne n’a jamais vus nulle part…). D’ailleurs, on se demande par quelle aberration genrée les militantes du Diplo continuent à parler de LA Commune, quand Le Commun s’imposerait évidemment.

D’ailleurs, « si l’égalité entre les deux sexes était reconnue (comme on reconnait aujourd’hui les crimes contre l’humanité selon la vitesse du vent), cela ferait une fameuse brèche dans la bêtise humaine ». Mais on a l’impression qu’il faudrait beaucoup de sable et de gravats au Diplo pour colmater la brèche en question…

Et comme on n’est pas international pour rien, on re-parle de la guerre d’Algérie, qui est un prétexte pour ressasser « LE rêve féministe » : elles sont tellement connes qu’elles ont toutes le même rêve, apparemment…

Mais sur ce bruit de fond des modes actuelles, le Diplo persiste et signe dans la démence : il n’est quasiment pas de page qui ne ressasse la farce du Covid, concomitamment avec la dénonciation de ceux qui font « ami-ami » avec les faux-culs comme B. Bonnel. Or, en matière de faux-cul, qui dit mieux que les propagateurs de la pseudo-pandémie ?

Il fut un passé pas si lointain où le Diplo réveillait les intelligences. Mais il suffit d’aller dans les EHPAD pour voir que l’heure y est plus à la somnolence qu’à la veille critique.

  1. Signe manifeste d’altération mentale : au sein même de l’article, Louise Michel se voit louée comme une figure majeure de la Commune