Purificateur d’air.
Retraite oblige : je lis désormais les revues éditées par les élus locaux (en l’occurrence la « Région Pays de la Loire ») sans comprendre parfaitement les mécanismes de l’alternance qui font que les organes en question sont clairement monopolisés par les groupes politiques, apparemment peu oecuméniques. Celui dont je vous parle (octobre 2021) est dirigé et introduit par la « Présidente de la Région des Pays de la Loire », qui prétend « faire des Pays de la Loire à première région à hydrogène vert » parce que H2-H2O, motif regrettablement elliptique pour les blaireaux comme moi dans la mémoire lesquels ballon à hydrogène évoque immanquablement l’accident du Hindenburg en 1937 (35 morts).
Il paraît qu’en matière de transports, on en est aujourd’hui aux cars scolaires, « un secteur qui recrute », cela va sans dire grâce à la politique d’emploi du Président (on ne sait pas s’ils seront à hydrogène : avec le CES Pailleron, durant les « Trente Glorieuses », on a déjà eu notre lot de gamins cramés grâce au génie organisationnel de nos politiques). On comprend qu’en tout état de cause, c’est grâce à l’argent du contribuable que ces prouesses technologiques peuvent avoir lieu, tout comme l’argent du même contribuable sert à financer la farce des jeux paralympiques de 2024, le recyclage des filets de pêche pour faire des imprimantes 3D, un tabouret en carton recyclé lui aussi qui supporte une charge maximum de 320 kg (un rêve pour les journalistes sportifs obèses qui n’arrivent pas à maigrir). Mais le top du top – recyclé également – c’est le « purificateur d’air nouvelle génération », genre couteau suisse appliqué à l’hygiène avec « un éventail d’actionS très large » puisqu’il capture et neutralise « virus, bactéries, polluants, allergènes et mauvaises odeurs »1 : « du salon de coiffure à l’hôtel, en passant par le cabinet médical ou le restaurant ». Le Covid n’a qu’à bien se tenir…
Au fait, puisque toutes ces saloperies sont désormais maîtrisées – grâce au soutien de la région (et à l’argent du contribuable), pourquoi continue-t-on d’exiger un pass sanitaire, sous menace de représailles sévères en plus ?