Parapluie gonflable

Parapluie gonflable

À quoi pensez-vous si je dis « parapluie gonflable » ? À Anne Hidalgo constamment occupée à ouvrir le parapluie pour esquiver les conséquences de sa gestion notoirement catastrophique ? À Jadot et ses alliés, avec leurs séances de gonflette visant à accréditer qu ’ils sont incontournables ? Que nenni ! Ça vient du niveau 1 de mon premiers cours d’anglais (BBC Learning English) que j’avais étudié à marches forcées quand je cherchais du boulot après avoir obtenu mon diplôme de médecin, n’ayant jamais appris l’anglais sur un cursus qui comprenait de l’allemand, du latin et du grec…

Typiquement britannique par son humour, le scénario du cours de la BBC était celui d’un anglais moyen dont l’œuvre de sa vie était un parapluie gonflable (inflatable umbrella – je m’en souviens encore) qu’il cherchait à breveter. L’intérêt du cours, c’est qu’il était tellement fantasque qu’il vous désinhibait le plus linguistiquement coincé des apprentis, par contraste avec mes Bodevin et Isler de mon cursus allemand qui détaillait avec un sérieux tout germanique la panoplie du parfait chevalier (avec casque, haume, cote de mailles, etc. – quand j’eusse été bien handicapé, après 7 ans d’allemand, de réclamer au restaurant la moindre fourchette ou le moindre morceau de pain dans la belle langue de Goethe). De même, j’eusse été bien malheureux de devoir chanter une ritournelle plus ou moins leste quand j’avais sué sang et eau pour apprendre, en typographie gothique de surcroît, le voyage pas vraiment d’agrément des zwei Grenadier rentrant sur Paris au retour de la retraite de Russie…

Bref, je n’ai aucune incitation financière à vous vanter les avantages (à mes yeux flagrants) de l’enseignement des langues outre-Manche par comparaison avec celui d’outre-Rhin. Ce qui n’en rend que plus frappant l’unanimisme international des cours de langue dès qu’il s’agit du Covid : toutes fontières linguistiques abolies, les auteurs de manuels se retouvent pour chanter la saga des découvreurs du Covid et les mérites insignes des blaireaux qui ont trouvé un vaccin…

Dans mon précédent post, j’essayais de renouveler mon argumentaire en pointant la dimension de décérébration de la propagande Covid ; je suis aujourd’hui frappé par la dimension lavage de cerveaux de cette même propagande – au sens le plus koestlerien.

Seule différence : dans les camps de Staline, on n’était jamais sûr de voir la lumière du jour suivant, tandis que chez nous (selon le Parisien du jour), Éric Zemmour veut supprimer le permis à points et restaurer la limitation à 90 km/h sur les routes.

Tant il est vrai qu’il ne faut jamais avoir peur de bousculer l’ordre établi.