Le dimanche 5 octobre 2025, je me suis retrouvé à la manifestation « contre la guerre » organisée par le « Mouvement contre la guerre » – une organisation internationale qui avait fixé son RV dans la bonne ville du Mans, où convergeaient toutes les délégations internationales pour son premier rassemblement mondial : il y avait des gens de partout.

Les organisateurs avaient bien fait les choses, et les interventions étaient sous-titrées en anglais et français – notamment pour les péquenots (dont moi-je) qui ne parlent pas l’arabe. Cela été l’occasion d’entendre des militants des nombreuses associations, d’un haut niveau intellectuel et moral.
Les interventions étaient filmées et enregistrées, et il paraît raisonnable que j’y renvoie mes lecteurs.

Le transport des gens était assuré par des cars, réservés par les organisateurs du colloque. Ce qui fait qui durant six heures (trois heures à l’aller, trois heures au retour), grâce au chauffeur, je me suis vu infliger une station « mainstream » comme on dit maintenant. Je n’ai pas pu le vérifier, mais je présume que c’était Europe 1. Les programme qui revenait en boucle d’était Gaza (la plan de paix de Trump) et la formation du nouveau gouvernement (qui s’est trouvé en ensuite dissous en moins de 24 heures)…

On a donc eu droit à libération des « otages » – israéliens bien sûr – et aux heureux élus du nouveau gouvernement. Pas un mot sur les otages palestiniens. Pas un mot non plus sur la brutalisation des élections pourtant gagnées par la gauche. Pas un mot, non plus, sur les soucis judicaires d’un grand nombre de candidats, ni sur le situation inextricable où nous accule le refus borné de Macron de reconnaître la victoire de la gauche au dernières législatives.

Bref : ce fut ma journée « d’information », telle que distillée par les chaînes publiques. Je me suis sincèrement demandé qui, parmi nos compatriotes, pouvait se contenter de cette bouillie… Les journalistes, peut être…