Pandémies et contamination des responsables politiques

Pandémies et contamination des responsables politiques
Bien que je ne sois pas un accroc de la radio, je viens d’écouter sur mon téléphone portable une interview de Lucie Castet, la candidate de LFI aux prochaines élections législatives. Rappelons qu’elle a fait l’ENA (donc qu’en principe, elle sait compter), et que son engagement vise notamment la lutte contre la corruption, la défense des services publics ainsi que le réchauffement climatique. Comme beaucoup de ses homologues, elle déplore la gabegie budgétaire que nous inflige la droite – et ne cache pas que les alternatives portées par l’extrême-droite tiennent plus d’une sinistre plaisanterie et que d’une réflexion sérieuse.
Mais quand on entre dans le détail, elle n’a pas de mots assez forts pour critiquer la gestion française des pandémies, celle du covid, en particulier. D’où une litanie sur l’abandon par la France du secteur vaccinal.
Le seul problème c’est que, comme on l’a dit d’emblée dès l’origine de l’histoire, il n’y a pas eu de pandémie covid (et comme il se confirme avec le temps). De même qu’il n’y avait pas eu de pandémie H1N1. Pour documenter mon assertion, je me contenterai d’une observation : elles sont où les victimes par millions dont on nous avait menacé ? Qui d’entre nous a relevé l’extension des cimetières qu’on aurait dû voir en ses cas de vraie pandémie ?
Le risque de la situation n’était pas seulement une mortalité en proportion de la menace alléguée. Mais aussi un coût exorbitant, à un moment où l’on prétend faire des économies sur tout. Or, si l’on n’attend pas des politiques qu’ils soient calés en épidémiologie, du moins attend-on d’eux qu’ils ne jettent pas l’argent par la fenêtre. Et qu’ils veillent à nous protéger des arnaqueurs.
Dans cette histoire, il n’était pas bien difficile, pourtant, de voir que l’alerte venait de gens qui ont fondé leur fortune sur du vent. A un degré moindre que Gates, il n’était pas indifférent d’observer que les relais français vivaient très confortablement grâce aux vaccins : j’ai déjà parlé de ces médecins qui faisaient payer tous les membres d’une même familles (contamination oblige…) incluant le cas échéant les ascendants. Je ne parle pas des ARS et autres abrutis, toujours prêts à hurler avec les loups.
Bon, bref : on attend des « responsables » qu’ils protègent le peuple – nous – contre les arnaqueurs. C’est donc un souci d’entendre une femme de gôche reprendre à son compte les blagues les plus avérées sur les maladies, et sur les pandémies en particulier. Bref, il faut conscientiser que les problèmes de santé, surtout quand ils sont imaginaires, sont une façon de rançonner le peuple en général, et les plus pauvres en particulier.