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D’Hippocrate au "crime organisé" : comment la médicalisation de la femme a fait tomber les barrières de la moralité (Femmes)

mercredi 6 juin 2018 par Marc Girard

Un lecteur, parmi les plus fidèles, sort de derrière les fagots cet article déjà ancien en le qualifiant de « vraiment remarquable ». À la relecture, je suis en effet frappé de ce que son actualité se soit renforcée depuis la date de sa première mise en ligne (25/06/2013) : situation d’autant plus remarquable qu’il avait été conçu à partir de considérations fort abstraites. De fait, il se trouve à l’entrecroisement d’une méditation aussi ancienne que ce site et d’une dénonciation atterrée du surcroît de sauvagerie et de cynisme directement imputable à l’avènement de Macron et de ses acolytes (dont Buzyn n’est qu’une représentante parmi d’autres). C’est pourquoi je crois utile de remettre cette contribution dans le courant des articles utiles à la compréhension de la catastrophe civilisationnelle à laquelle nous assistons.

Le 8 juin 2013, j’étais invité par la Société d’Histoire de la Naissance pour présenter mes travaux sur la brutalisation du corps féminin. Il s’en est suivi un débat inhabituellement vif avec une assistance quasi exclusivement féminine et de sensibilité « féministe » non dissimulée (ou, à tout le moins : parfaitement reconnaissable…). Reprenant le parti adopté après une récente communication sur un autre thème mais qui avait également suscité une certaine polémique, j’ai résolu de repousser en notes les termes de ce débat, ce qui permet d’apercevoir clairement : 1/ mon exposé initial, 2/ les réactions qu’il a suscitées, 3/ ma réponse aux objections qui m’ont été adressées.



La recomposition peut attendre : avec Agnès Buzyn, la décomposition, « c’est maintenant » (Propagande et contre-propagande)

vendredi 13 avril 2018 par Marc Girard

La presse du 16/06/17 rapporte la précipitation aussi grotesque dans la forme que monstrueuse dans le fond avec laquelle, sans la moindre vergogne, Agnès Buzyn s’applique à concrétiser les épaisses manigances de Touraine concernant les obligations vaccinales. D’où un premier post-scriptum à cet article initialement mis en ligne le 03/06/17.

La visite médiatisée du duo Buzyn-Macron au CHU de Rouen fournit prétexte à un second post-scriptum, daté cette fois du 13/04/18.

RÉSUMÉ – On commence par analyser le discours médiatique béat qui tend à faire accroire qu’en désignant Agnès Buzyn comme ministre de la santé, le jeune Macron – protégé des increvables débris du vieux système – aurait fait le choix d’un gros calibre. On s’applique, notamment, à montrer la vacuité des propos que la nouvelle ministre a publiquement tenus sur les conflits d’intérêts, sur le dépistage mammographique et sur les vaccins. On conclut que l’élargissement des obligations vaccinales, régulièrement évoqué sur ce site depuis 5 ans, est en bonne voie, dans la logique d’une criminalité médico-pharmaceutique qui, après le piteux scandale de la pandémie porcine, a repris du poil de la bête grâce à la mystification Médiator.

Table des matières

  1. Une vraie scientifique qui fait honneur au genre
  2. Un pilier de la transparence chère à Macron (et à son premier ministre)
  3. Des publications comme indicateur d’excellence scientifique
  4. La science en actes
    • Mammographie de dépistage
    • Vaccinations
  5. Conclusion


Quand les associations oeuvrent contre l’intérêt de leurs adhérents : l’exemple du REVAHB (Associations)

jeudi 5 avril 2018 par Marc Girard

Le 05/04/18, un post-scriptum a été ajouté à cet article initialement mis en ligne le 26/07/2015. Il confirme l’implacable intégrité intellectuelle du REVAHB...

RÉSUMÉ - Voici un an, la presse s’est fait l’écho d’une décision de justice administrative attribuant une indemnisation "record" à une infirmière qui avait contracté une sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B. Si cette affaire a suscité les protestations attendues de ceux qui s’obstinent à nier le potentiel neurotoxique de cette vaccination, il est plus étonnant que la principale association de victimes (REVAHB) ait éprouvé le besoin d’intervenir pour minimiser la portée de cette décision, au lieu d’en faire un signe d’espoir pour ses adhérents ; ce, sous le prétexte de "rétablir la vérité", quand il apparaissait au contraire que les responsables de l’association n’avaient pas lu l’arrêt et que, de toute façon, ils n’avaient décidément aucune compréhension des problématiques médico-légales sous-jacentes à la judiciarisation de telles affaires. On rappelle que bizarrement, le REVAHB s’était durement - et, malheureusement, efficacement - acharné sur l’avocat et l’expert responsables de cette indemnisation. On reconstitue en parallèle que, depuis quasiment son origine, l’association s’est installée dans une stratégie d’alliances paradoxales avec les adversaires naturels de ses adhérents, s’adonnant notamment à une promotion enthousiaste du principal concepteur de l’argumentaire (bénéfice évident, causalité incertaine, risque minime de toute façon), à laquelle la justice pénale et civile se réfèrent immanquablement pour débouter les victimes. On annonce une série d’articles qui permettront de mieux comprendre une telle stratégie d’alliances contre-nature, en rappelant que la mise sur orbite des associations est une disposition phare de la "démocratie sanitaire" concoctée par B. Kouchner à la fin des années 1990.

Table des matières

  1. Avertissement
  2. Une indemnisation record
  3. La "vérité" selon le REVAHB
  4. Retour sur l’historique
    • La neutralisation de l’avocat
    • La neutralisation de l’expert
  5. Les engagements paradoxaux du REVAHB
    • L’intimidation et le dénigrement de l’expert
    • L’intimidation et le dénigrement de l’avocat
    • Les étranges affinités du REVAHB pour les adversaires naturels de ses adhérents
  6. Conclusion : merci REVAHB


Le retour de la bête immonde : ce que les obligations vaccinales trahissent sur le nouvel esprit du capitalisme. (Vaccins)

mardi 20 mars 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ – Les principales articulations de l’argumentaire promu par les autorités pour justifier le récent élargissement des obligations vaccinales sont : i) l’évidence scientifique (revue et corrigée par les techniques de propagande les plus grossières) ; ii) l’intérêt général privilégié sur l’égoïsme des individus ; iii) le devoir des parents à l’endroit de leur progéniture et la légitimité des actions judiciaires que les enfants pourraient entreprendre contre ceux-ci pour défaut de vaccination. Or, un minimum de culture historique permet de reconnaître dans ce discours les articulations-types de ce qu’un historien a récemment caractérisé comme « la révolution culturelle nazie », sur arrière-fond d’une absence de compassion de sinistre mémoire. Ce n’est pas forcément un hasard que le présent article soit mis en ligne un jour de printemps…

Table des matières

  1. Introduction : la médicalisation comme fer de lance du néo-capitalisme
  2. L’évidence scientifique au filtre de la propagande
  3. La primauté de l’intérêt général sur l’égoïsme individuel
  4. Le devoir des parents et le droit de rétorsion des enfants
  5. Conclusion : « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »…


Rougeole : l’OMS dans la splendeur de son incompétence (Expertise)

mardi 20 mars 2018 par Marc Girard

La révoltante propagande des autorités sanitaires (parfaitement relayée par les médias) m’a conduit à ajouter deux post-scriptum (datés respectivement du 17/03/2018 et du 20/03/2018) à cet article initialement mis en ligne le 04/05/2014.

Le samedi 26/04/14, pour finir (en beauté...) cette "semaine de la vaccination" qui nous a permis d’entendre tant de bêtises effrontées de nos meilleurs-experts [3], avec la complaisance ignoble de la presse à la botte [4] et la complicité visqueuse de nos meilleurs-pervers du Parlement, j’ai brièvement participé au "Grand Journal" (Le 64 - Le monde en français) de 18h sur TV5Monde. Mon interlocuteur était JM Okwo-Bele, responsable de la division vaccins de l’OMS, retenu à Genève (d’où il intervenait en duplex) par ses responsabilités qu’on imagine éminentes à ce niveau : du lourd, par conséquent.

Pour l’instant disponible en ligne, cet échange, malgré (ou à cause de) sa brièveté (une douzaine de minutes), est extraordinairement éloquent - comme illustré par les commentaires du forum ouvert sur le site de la station (confirmés par les réactions inhabituellement nombreuses qui me sont parvenues).



Du rôle de la France dans le développement de la criminalité médico-pharmaceutique (Justice)

samedi 3 mars 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ - Le 02/03/18, sous le titre « Risque iatrogène – Quelle problématique, quelle réparation, quelles procédures pour les victimes de médicaments ? », la faculté de Droit de Chambéry organisait un colloque réunissant des étudiants en droit, des avocats et des juristes. Il m’est revenu la responsabilité de prononcer la conférence introductive, sur le thème général « Un médicament est-il un produit comme les autres ? ». C’était l’occasion de proposer – enfin – les conclusions d’une méditation théorique sur mon expérience de l’expertise judiciaire, avec l’idée avouée d’en tirer (dans les limites de mon temps de parole [7]) une réflexion édifiante sur la nature du système. L’idée de base est double : i) le recours à l’expertise est devenu un prétexte pour permettre aux magistrats d’esquiver l’éminente responsabilité de juger ; ii) le corpus technique et réglementaire gouvernant le monde pharmaceutique étant extrêmement pointilleux, il peut néanmoins être nécessaire de le connaître avant de dire le Droit, mais les magistrats fuient curieusement les experts qui peuvent justifier de la compétence requise pour leur servir de passeurs. Je n’ai jamais caché que, sans précédent connu, mon expérience de l’expertise judiciaire française m’avait conduit aux limites de mon désir de vivre ; mais si, après une quinzaine d’années, le temps est venu d’en faire un bilan abstrait, je dirais que ma position intangible – ne jamais céder – a permis de pousser le système dans ses retranchements et d’en démasquer les pires fondements : le tableau résultant n’est pas beau – et, surtout en ce moment, devrait inquiéter tous les citoyens dotés d’un minimum de conscientisation politique [8].

Table des matières

  1. Introduction : une étude de micro-histoire
  2. La French touch
  3. Que fait la police ?
  4. La Cour de cassation
  5. Les experts judiciaires
  6. "Devoir de science" ou devoir de juger ?
  7. Et le politique, bordel ?
  8. Conclusion : dynamiques mafieuses


Aux enfants battus qui ne veulent pas pardonner - et qui ont bien raison (Psychanalyse)

dimanche 25 février 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ – Un extrait de presse consacré aux vertus présumées du « pardon » chez les gens qui ont fait l’objet de maltraitance dans leur enfance m’a inspiré les lignes qui suivent, tirées d’une longue réflexion et d’une certaine pratique. Elle va plutôt à contre-courant du discours dominant sur le sujet, et c’est pourquoi j’espère qu’elle peut être utile aux victimes de maltraitance parentale.

Table des matières

  1. Introduction : un impératif qui semble aller de soi
  2. Une culpabilité inversée
  3. Une exigence inique de compassion à l’endroit du perpétrateur
  4. L’irréparabilité du passé
  5. Conclusion : la guérison quand même


J’arrête la pilule et de faire la fière… (Femmes)

mercredi 21 février 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ - Je raconte l’histoire d’une interview consacrée aux inconvénients de la contraception orale, qui a connu exactement le même sort qu’une interview précédente également consacrée aux inconvénients de la contraception orale : la corbeille à papier de celles qui les avaient réclamées... Et comme je n’ai pas l’impression d’avoir jamais péché par excès de "déni" ou d’"omerta" concernant ce sujet, j’essaie de comprendre ce qui, dans mes écrits consacrés à la brutalisation du corps féminin, peut indisposer des femmes qui se targuent aussi de dénoncer cette brutalisation : d’où une bonne pinte de rire puisqu’elles s’avèrent résolument incapables de penser la moindre autonomie à ce sujet, se contentant de fantasmer que la médecine soit techniquement plus "douce" sans jamais s’interroger sur l’aliénation inhérente… J’en conclus que le principal risque des péroraisons consacrées à la sexualité, c’est de se déculotter l’inconscient sans même s’en rendre compte. Je rappelle que les féministes ne sont pas, historiquement, les premières à tomber dans le piège de cet exhibitionnisme involontaire : elles ont été largement précédées par d’autres contributeurs qui n’ont jamais revendiqué le moindre féminisme – clercs et médecins en particulier.

La violence des réactions immédiatement suscitées par la première mise en ligne m’a conduit, également sans tarder, à un premier post-scriptum.

Table des matières

  1. Introduction : encore une interview ratée...
  2. L’interview rebutée
  3. Apparentement terrible
  4. Questions de méthode
  5. Questions de fond
  6. Récapitulatif
  7. Conclusion
  8. Post-scriptum


« There is no alternative » : les déconneurs du journal Le Monde au soutien d’un gouvernement incapable (Médias)

vendredi 16 février 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ - On s’intéresse ici à un nouveau « décodage » du journal Le Monde, consacré aux problèmes d’enneigement qui ont récemment paralysé le territoire français. Sur la base de cette thématique, choisie justement parce qu’elle n’a rien à voir avec les questions de santé habituellement abordées sur le présent site, on s’attache à reconstituer les invariants d’une rhétorique de mystification qu’on avait déjà vue à l’œuvre à propos des obligations vaccinales : inculture, incohérences et illogisme, incompétence, mauvaise foi et occultation des « faits » sous couvert de les éclairer, refus du moindre débat. On constate que cette pratique de « décodage » confiée au premier pigiste venu correspond à une régression par comparaison avec le recours déjà fort contestable à de supposés « experts ». On conclut en s’interrogeant sur les commanditaires réels de contributions journalistiques aussi indigentes.

Table des matières

  1. Introduction : évaluer une crédibilité
  2. Questions de forme
  3. Questions de fond
  4. Questions occultées
  5. La morale de l’histoire
  6. Conclusion : "Venons-en aux faits"


Être ou ne pas être "lanceur d’alerte" (Médiator)

mercredi 14 février 2018 par Marc Girard

Une critique de cet article (initialement mis en ligne le 09/02/18), me conduit à approfondir une réflexion que, faute de temps, j’avais présentée de façon excessivement minimaliste.

Très fugitivement, j’ai déjà eu l’occasion d’ironiser sur les "lanceurs d’alerte" à plein temps, en montrant que cette "chronicisation" d’une situation par essence ponctuelle attestait, surtout, une profonde incompréhension du problème posé par le "lancement d’alerte".

Mais je n’avais encore jamais pris le temps d’aborder plus précisément la question. Même si ça reste très succinct, c’est chose faite à présent, en réponse aux bons apôtres qui, tout en conscientisant peu à peu les limites d’Irène Frachon (mieux vaut tard que jamais), se consolent en maugréant qu’on ne peut pas lui ôter d’avoir été "lanceuse d’alerte".

Justement, si...



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