A chacun son métier... En situation de controverse technico-scientifique (quelles qu’en soient les causes), il n’est demandé aux juges ni de suivre aveuglément leurs "experts", ni de se substituer à eux : on attend des magistrats qu’ils fassent du droit - tout simplement...
Colloque Les nouveaux enjeux de l’expertise scientifique (Centre d’Alembert, Paris, 14-15 mai 2008).
Disponible en ligne (avec toutes les autres communications du colloque) sur le site du Centre d’Alembert Centre d’Alembert, éventuellement après s’être (gratuitement) enregistré comme utilisateur.
Sur la base de trois études épidémiologiques publiées... près de 15 ans après le lancement de la campagne vaccinale dans les écoles (en sept. 1994), il faudrait croire que démonstration est désormais faite de la parfaite innocuité du vaccin contre l’hépatite B chez les enfants. On s’en réjouit : car on n’ose imaginer le scandale s’il était apparu - avec 15 ans de retard - que cette campagne vaccinale, dont l’irresponsabilité a été formellement reconnue par les autorités françaises en 1998, était en plus un désastre...
Quand, en médecine, on vous parle de "précaution", commencez par rechercher le cadavre de la prudence - et retrouvez les assassins... Cela dit, une réflexion médicale sur ce principe n’est pas forcément illégitime ; elle peut même aider à clarifier une notion souvent évoquée à tort et à travers.
Il a été admis comme article d’Evangile que "l’excellente" tolérance des statines justifiait une large prescription de ces composés. De fait, hormis Crestor trop récemment introduit sur le marché, les quatre statines disponibles en France arrivent toutes dans le top des dix médicaments qui coûtent le plus cher à l’assurance maladie. Cependant...
Une version de cet entretien est parue dans le quotidien "Le Progrès" du 15/11/04
L’affaire des pilules de 3e/4e génération n’est pas sans rappeler le pseudo-scandale de Médiator. Dans ce dernier cas, il s’agissait d’accréditer que l’immoralité pharmaceutique [2] cesserait dès que l’abominable Jacques Servier serait mis hors d’état de nuire : on a vu le résultat !... Semblablement, l’affaire qui fait désormais les gros titres des médias vise à faire croire que les problèmes posés par la médicalisation de la contraception se limiteraient aux défauts des quelques spécialités actuellement clouées au pilori.
Or, c’est bien plus grave que ça.