RÉSUMÉ – On reprend de façon synthétique l’essentiel de l’argumentation que j’avais développée voici plus de quatre ans à propos de la rougeole, au cours d’une confrontation télévisée avec un « expert » manifestement idiot de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : on constate que mon argumentation n’a pas pris une ride, mais qu’elle est toujours extrêmement minoritaire. On s’interroge alors sur le triomphalisme des autorités sanitaires et de leurs donneurs d’ordres, alors que l’indigence intellectuelle de leur discours promotionnel va de soi. Un bref inventaire des résistances à ce discours conduit à renouveler le constat que les réfutations échafaudées par les opposants ne valent pas mieux, la majorité d’entre eux se montrant tétanisés à l’idée de se voir traités « d’anti-vaccinalistes ». On conclut sur une interprétation politique de cette étrange pusillanimité.
La presse (Le Monde, 30/07/18) a récemment évoqué un problème de pénurie dans l’approvisionnement des vaccins : situation ni imprévisible, ni imprévue, mais qui, une fois encore, semble avoir échappé aux "lanceurs d’alerte" si chers aux antis de tout poil. C’est pourquoi il ne me paraît pas inutile de remettre dans le courant de l’actualité cet article dont la première mise en ligne remonte au 19/08/2013 : cinq ans déjà...
Trop heureuse de trouver un interlocuteur disponible durant un week-end de 15 août, une radio m’a interviewé le samedi 17/08 sur les ruptures de stock concernant certains médicaments, dont le Lévothyrox est celui qui a fait l’objet de la plus forte médiatisation ces derniers temps.
Incertain comme souvent quant au sort qui sera réservé à mes propos [11], je récapitule ci-après les quelques éléments de réflexion que j’ai communiqués à mes interlocuteurs, tout en remarquant de nouveau que la question posée relevait plus de la pharmacie que de la médecine.