Même mes plus fidèles admirateurs me le disent à propos de mon dernier article : "tu es trop long"...
Avec un minimum d’esprit critique, on pourrait certes penser que c’est la presse qui en fait trop : même les frasques de Berlusconi ou les déboires d’Assange ne parviennent pas à susciter une telle unanimité de réprobation.
Mais bon : admettons que j’en aie déjà trop dit. Désormais, c’est promis : je vais contraindre mes interventions sur cette histoire à de simples post-scriptum.
"Le Médiator, un désastre sanitaire embarrassant pour la classe politique" titrait Le Parisien du 20/12/10. Un désastre et un seul ?
A la différence de tous ceux qui prennent prétexte de Médiator pour tenter de faire oublier leurs errances passées, l’auteur du texte qui suit [2] ne craint pas de reconnaître qu’il s’est lourdement trompé quant à la crédibilité du système judiciaire français relativement à l’impératif de sanction dans les affaires de santé publique.
En revanche, l’analyse des "failles du système" - pour reprendre la récente expression du ministre F. Baroin - n’a pas pris une ride : je laisse le lecteur en juger.
On trouvera ci-après le texte d’une récente interview sur les contes.
D’où vient l’étrange fascination qu’exercent encore sur nous les contes des frères Grimm ?
Atelier organisé le 26/10/10, au Parlement Européen de Bruxelles, par Michèle Rivasi et Corinne Lepage (Voir le programme ci-joint).
Mon intervention s’est déroulée dans les contraintes de temps très strictes inhérentes au genre. Le compte rendu donné ci-après a été rédigé a posteriori, sur la base de mes notes : il reprend sous une forme très synthétique divers éléments dont les habitués du présent site ont déjà connaissance.
La presse de ces derniers jours de septembre 2010 a célébré comme innovation le remboursement de Ellaone (ulipristal), la pilule dite du "surlendemain", puisqu’elle est supposée active jusqu’au 5e jour après un rapport non protégé, contre 3 jours avec la pilule dite du "lendemain" (lévonorgestrel).
Ayant été interviewé à cet occasion, j’en profite pour faire un point rapide sur cette affaire. Cette pilule correspond-elle à une véritable innovation ?
Cela tombe super bien ! Si l’on en croit la presse du 23/09/10, l’EMA (Agence européenne du médicament) a publié un communiqué exonérant le vaccin anti-H1N1 de toute responsabilité dans la survenue de narcolepsies. Quelle heureuse coïncidence : tout ça alors que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière allait commencer seulement deux jours plus tard !
Rien que du bonheur, quoi !
La lecture dudit communiqué (donné en PJ) est malheureusement beaucoup plus inquiétante : et d’autant plus inquiétante qu’elle ne concerne pas seulement la campagne de l’an passé...
Nous en arrivons à la conclusion de cette journée consacrée à la réconciliation du droit et de la science.
Notre réflexion s’enracinera dans plusieurs exemples, mais avec chaque fois l’idée d’abstraire, à partir de chaque cas particulier, les éléments d’une théorisation.
Rien n’est plus ravageant, pour les magistrats ou les avocats, que le conflit d’experts, qui les contraint à devoir choisir entre expertise et contre-expertise. Comment leur épargner la voie périlleuse de se conduire alors en contre-contre-experts ?
Il s’agit donc ici d’inventorier des critères intrinsèques permettant d’évaluer de façon relativement systématique et objective la valeur d’une expertise : bonnes et mauvaises justifications d’une mesure d’expertise, choix du technicien (crédibilité a priori), critique de l’expertise (crédibilité a posteriori)…
Pourtant rapidement écrite, ma récente note sur les narcolepsies post-vaccinales a attiré de nombreux internautes. Et je me rends compte que les gens restent préoccupés par ces questions. Quoique le temps m’ait manqué jusqu’à présent pour faire un bilan approfondi sur la tolérance des vaccins contre la grippe porcine, je me propose, dans le présent article, de répondre aux questions qui me sont le plus souvent posées à ce sujet.