RÉSUMÉ – Par sa consternante indigence, la récente pétition du Professeur Joyeux a fatalement stimulé la condescendance indignée des partisans de la politique vaccinale officielle. Dans le présent article, on se consacrera principalement au site Rougeole Épidémiologie dont la « scientificité » a été célébrée avec délectation par la presse à la botte : en reprenant point par point l’un de ses articles (consacré à la vaccination des bébés contre l’hépatite B), selon la technique banale du « commentaire de texte », on va en démontrer l’abyssale nullité médicale tout autant que scientifique (pour ne point parler de la lisibilité…). Outre donner l’occasion d’un nouveau point sur l’inconcevable scandale de la vaccination des bébés contre l’hépatite B, l’intérêt d’une telle confrontation, c’est qu’elle permet de comparer les positions internes à la communauté médicale (abstraction faite des ligues ou associations anti-vaccinales) [2] et de montrer qu’elles sont aussi nulles les unes que les autres. Le présent article s’achève sur un questionnement brûlant concernant la fiabilité des professionnels (médecins, pharmaciens, infirmières, sages-femmes…) dans des problématiques de santé publique pourtant majeures (notamment en termes de coût et de santé publique).
RÉSUMÉ - Diffusée à partir de la seconde partie de mai 2015, la pétition d’Henri Joyeux consacrée au vaccin DTP part d’un fait exact (l’indisponibilité des seuls vaccins obligatoires), mais elle est tellement inepte dans sa forme comme dans son contenu qu’elle réussit le tour de force de dissimuler ce scandale derrière un concert de protestations pas forcément injustifiées, incluant même celles des anti-vaccinalistes... On commence donc par analyser la préoccupante indigence (incohérences, assertions idiotes...) de cette pétition. On montre ensuite que le discours des contradicteurs "officiels" ne vaut pas mieux. On s’interroge ensuite sur les circonstances qui ont pu conduire à un tel tapage autour d’un débat opposant l’insignifiance à la médiocrité, en repérant notamment les ingrédients qui conditionnent la mobilisation des médias et du public. On conclut que, comme avec l’affaire Médiator (quoique en plus petit), cette gesticulation, loin de remettre en cause quoi que ce soit de fondamental, contribue plutôt à renforcer le système qu’elle prétend dénoncer.