Nous nous sommes retrouvés sur la Cinq le mardi 4 octobre 2011, à 17h45 pour une nouvelle émission "C dans l’air" motivée par le dernier scandale en date : cette nouvelle "étude" supposée démontrer le risque des benzodiazépines dans la survenue d’un Alzheimer. Mais de là, on est revenu au médicament en général (dont la "réforme" était votée le jour même à l’Assemblée) et, tout particulièrement, au précédent Médiator...
On trouvera ci-après l’essentiel de mes réflexions actuelles relativement à ces deux sujets.
Grâce aux efforts conjugués de plusieurs correspondants, l’enregistrement de l’émission est désormais disponible sur DAILYMOTION : qu’ils soient vivement remerciés.
Initialement consacré au seul dépistage du cancer mammaire, le "mois rose" est en passe de marquer la déroute d’une médicalisation délirante - mammographie, bien sûr, mais également vaccination antigrippale ou contre "le cancer", dépistage du cancer de la prostate, "réforme" du médicament -, justifiant l’exaspération des lobbies qui, renonçant à obtenir l’assentiment des citoyens relativement à leurs grossiers bobards, en appellent de plus en plus aux politiques décérébrés par un lobbying pourtant peu subtil pour passer au stade supérieur de la contrainte avec l’appui empressé d’experts dont les préconisations policières sont bizarrement plus compatibles avec les intérêts de Big Pharma qu’avec la vérité scientifique [2], pour ne point parler des associations "de patients" sur les liens d’intérêts desquels - victimisation oblige - rares sont ceux qui osent s’interroger.
Par esprit de simplification, mes deux prochains articles seront limités aux deux campagnes actuelles : 1/ dépistage mammographique, 2/ vaccination antigrippale.
Manipulation visant à promouvoir la mammographie et qui mérite de rester dans l’histoire internationale de l’escroquerie, le "mois rose" revient : image effrayante de la monstruosité débile où une médecine dévoyée peut désormais conduire les gens.
C’est la responsabilité de tous les citoyens - à commencer par les internautes qui visitent ce site - de montrer qu’il n’est pas trop tard, et que même sans moyens financiers, on peut résister aux lobbies prêts à tout pour s’engraisser aux dépens de notre corps et de notre santé. Bref et pour résumer : que l’intelligence sera toujours plus forte que l’argent.
A chacun de diffuser et de relayer l’information en proportion de sa conviction.
Pour son numéro 3, le nouveau mensuel suisse Néosanté m’a demandé une interview. Elle est reproduite ci-après, et donnée en pièce jointe sous sa forme publiée.
La dernière émission de C dans l’air à laquelle j’ai été convié avait été inspirée par un article du Figaro (06/07/11) qui, sous le titre accrocheur Seniors : ces médicaments qui augmentent la mortalité, dénonçait "70 molécules très prescrites [qui] favoriseraient le déclin cognitif des personnes âgées".
Les contraintes de temps et de parole inhérentes aux émissions de télévision étant ce qu’elles sont, il me paraît utile de revenir sur le thème de l’émission, pour en détailler deux aspects :
Dans les contraintes de l’émission C dans l’air du 08/07/11, il ne m’a pas été possible de détailler mes affirmations sur la mammographie, qui semblent cependant avoir intrigué nombre de téléspectateurs. En conséquence, je remets dans les sujets d’actualité cet article qui date d’octobre 2010, un post-scriptum ayant ensuite ajouté quelques références bibliographiques à la demande de mes lecteurs.
A l’occasion de la sortie de mon dernier livre, la revue Enviro2B m’a demandé une interview.
Cet entretien est désormais en ligne sur le site de la revue.
Sang contaminé, hormone de croissance, Distilbène, cérivastatine, Vioxx, Acomplia, Avandia, Di-Antalvic, vaccins contre l’hépatite B, la grippe ou le cancer de l’utérus : les gens n’en peuvent plus de constater que rien ne change malgré l’accumulation des scandales pharmaceutiques, et qu’en plus, tout semble s’aggraver dans une ambiance révoltante d’impunité.
Il s’agit donc de dire aux citoyens qu’ils ont raison d’être inquiets, de leur montrer que les réformes qu’on leur propose n’ont d’autre objectif que d’aggraver les conditions qui ont rendu possibles tous ces scandales, de les convaincre enfin qu’ils n’ont aucun motif sérieux de retrouver la confiance. Bref : de leur donner des éléments de fait suffisants pour inspirer leur protestation et alimenter leur résistance.
On partira le plus souvent d’expériences concrètes dont l’interprétation saute déjà aux yeux du plus profane, pour en tirer matière à une réflexion plus abstraite, tout en essayant de caractériser le rôle des principaux acteurs à l’œuvre : les médecins, les experts, les journalistes, les fabricants [6]...
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