Depuis un an, que ce soit à titre privé ou de façon publique, j’ai entrepris d’alerter les Parlementaires sur la généralisation préoccupante de la pratique consistant à profiter des obligations vaccinales pour administrer des vaccins onéreux et facultatifs à l’insu des intéressés : outre le scandale évident d’une telle escroquerie (pour les individus comme pour les finances publiques), j’ai notamment souligné qu’elle mettait en échec le traditionnel schéma d’indemnisation des accidents liés aux vaccinations obligatoires (tel que formalisé aujourd’hui par l’article L 3111-9 du Code de la santé publique, mais en vigueur depuis des décennies).
Dans un article initialement mis en ligne en octobre 2010, j’ai détaillé et documenté les principaux éléments du scandale ; j’y ai joint un modèle de courrier en enjoignant à mes visiteurs de s’en inspirer pour alerter leur député et leur sénateur.
Le présent article vise à esquisser un premier bilan de cette action collective.
Un nombre croissant d’internautes me font part de leur intérêt pour mon idée d’écrire aux Parlementaires (député et sénateur) afin de les alerter sur les inquiétantes dérives que tolèrent les autorités sanitaires sous le prétexte d’obligations vaccinales.
Jamais le moment n’aura été aussi propice au lancement d’une réflexion quant au bien-fondé de ces obligations.
Chacun peut écrire selon ses propres idées, son inspiration et son style : mon projet n’est pas à proprement parler celui d’une pétition, mais plutôt d’une sensibilisation. Cependant, comme je sais qu’il existe des gens qui, sans avoir peur de rien, sont facilement intimidés par la rédaction, je leur ai proposé un modèle de lettre, en pièce jointe de l’article intitulé Couverture vaccinale : quand l’escroquerie tient lieu de politique sanitaire : utilisez-la à votre convenance et, par dessus tout, faites-la circuler... Personne ne bougera à votre place : c’est de votre santé qu’il s’agit, et de celle de vos proches.
Voici quelques mois, les autorités sanitaires ont cru bon de célébrer une amélioration de la couverture vaccinale contre l’hépatite B. Elles ont été largement relayées par la presse (spécialisée ou non), qui n’a pas craint de saluer "le retour de la confiance" [3] ou "le retour en grâce" [4].
N’en croyant pas leurs oreilles - on était en plein scandale H1N1 - des correspondants m’ont interrogé : s’agissait-il d’une simple intox ? La réalité est bien plus inquiétante encore.
A la demande du groupe américain Medical Voices Vaccine Information Center, le Dr Girard a enregistré le 30/01/2010, en français, un webinar (séminaire interactif sous Web) intitulé : "Vaccins : ce que vous devez savoir"
L’enregistrement du séminaire est disponible au lien ci-après (début à la 6e minute).
Licencié de son travail pour avoir refusé de se vacciner contre l’hépatite B, un citoyen belge m’a demandé une expertise.
Il a tenu à la rendre publique : on la trouvera donc en pièce jointe, au format PDF.
Il est démontré dans cet article :
De plus en plus inquiétant, en effet...
Cette mise à jour, qui date de novembre 2006, mériterait peut-être une légère actualisation. Mais même sous cette forme, elle fournit des éléments de réflexion intéressants sur un précédent somme toute récent de vaccination massive : conflits d’experts, liens d’intérêts, appréciation sélective des données disponibles...
On remarquera que les diapositives jointes sont rédigées en anglais. Mille pardons aux défenseurs de la langue française (dont je fais partie), ce n’est pas du snobisme, mais une séquelle du simple fait qu’il ne m’a jamais été possible de publier en français sur le sujet, alors qu’à l’étranger, mes travaux sont normalement accueillis (il s’agissait en l’espèce d’un colloque Vaccination, Infection & Autoimmunity : Myth & Reality qui s’était tenu à Lausanne du 26 au 28 octobre 2005) : élément de réponse (parmi d’autres, dont une bibliographie qui, en 2005, faisait déjà plus de 500 titres majoritairement... en anglais : Bibliography) pour ceux qui continuent d’affirmer sans ciller que la question du vaccin contre l’hépatite B n’a jamais été posée ailleurs qu’en France...
Qui croire quand les "experts" s’opposent ? Comment s’y prendre lorsqu’on les entend tenir des discours incompatibles ?
En l’espèce, une majorité (celle qui, comme par hasard, a validé les campagnes en faveur du vaccin contre l’hépatite B) soutient que "la polémique [sur la toxicité du vaccin] serait close". Mais qu’en est-il vraiment - attendu qu’il suffit de reprendre les précédentes allégations des mêmes experts pour constater qu’à leurs yeux, il n’y avait jamais eu "polémique" de toute façon ?
La rhétorique de l’expertise suspecte n’est-elle pas justement que, de tout temps et en tout lieu, "les experts sont unanimes à penser (...)" ? Procédé parmi d’autres pour exclure les dissidents du champ de l’expertise...
Il faudra bien s’y faire, pourtant : l’expertise technico-scientifique n’est pas un exercice démocratique. L’histoire des sciences nous a appris que le progrès des connaissances est souvent le fait d’une minorité, voire d’un électron libre - parfois méconnu durant longtemps : en d’autres termes, cela n’est pas parce qu’une majorité d’experts (réels ou supposés) s’accordent qu’ils sont dans le vrai. En matière d’expertise, l’empressement à ignorer les dissidents (ou à inventer un consensus qui n’existe pas) pourrait même être le critère le plus voyant d’une crédibilité problématique.
Sur la base de trois études épidémiologiques publiées... près de 15 ans après le lancement de la campagne vaccinale dans les écoles (en sept. 1994), il faudrait croire que démonstration est désormais faite de la parfaite innocuité du vaccin contre l’hépatite B chez les enfants. On s’en réjouit : car on n’ose imaginer le scandale s’il était apparu - avec 15 ans de retard - que cette campagne vaccinale, dont l’irresponsabilité a été formellement reconnue par les autorités françaises en 1998, était en plus un désastre...
fr Documents en français Recherche clinique et médicaments Vaccins ?