Au mois de juillet 2014, j’avais été contacté par une journaliste de la revue Nexus sur "le bien-être des patientes en gynécologie-obstétrique". J’avais conditionné ma participation à l’enquête au fait que mon interview se ferait exclusivement par écrit et qu’aucune retouche ne serait apportée à mon propos, après évidemment m’être engagé à respecter le volume qui me serait fixé en nombre de caractères (soit 4500 signes).
Si j’ai tenu scrupuleusement mes engagements, le résultat qui vient d’être publié n’a qu’un lointain rapport avec l’interview sur laquelle la journaliste et moi nous étions entendus : disons même qu’il n’a rien à voir.
Je crois donc utile de communiquer à mes visiteurs le texte original et intégral de cette interview apparemment impubliable quoique dûment sollicitée...
Le 21 octobre 2013, j’étais reçu par Clara Delpas sur la station Ici et maintenant, pour parler de mon livre consacré à La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne.
L’entretien s’est déroulé en toute liberté, et a duré pas moins de trois heures, avec la participation d’auditeurs.
Il est disponible ici.
La revue Fémininbio m’a demandé une interview concernant mon dernier livre.
On peut désormais la trouver au lien suivant :
http://www.femininbio.com/sante-bie....
Le texte intégral est également repris ci-dessous.
Les plus fidèles de mes lecteurs se sont probablement déjà demandé pourquoi, responsable d’un site s’affichant comme concerné par "la vie, le sexe, la mort", je n’avais pas encore réagi sur les problématiques de "genre" qui saturent l’actualité. La raison en est au moins triple :
La diffusion récente (et gratuite) sur le site de l’Encyclopaedia Universalis d’un article d’inspiration féministe intitulé "Sexe et genre. Enseigner les études sur le genre au lycée", signé par une enseignante à l’université de Rennes-I, m’incite néanmoins à intervenir : dès lors que les plus éminentes instances de la transmission du savoir [4] peuvent s’engager à diffuser les inepties que l’on va découvrir, ce serait simplement se coucher devant le décervelage programmé de nos enfants ou petits-enfants que de laisser passer sans réagir.
Dans mon optique habituelle de contribuer à caractériser les "invariants des scandales contemporains", on s’attachera d’abord à analyser "les critères de crédibilité intrinsèque" de cette récente contribution universitaire. Une fois ainsi ruinée la prétention de cet article à une "expertise" suffisante pour réduire au silence les dissidents, nous en viendrons aux problèmes de fond, en assumant hautement que les questions d’espèce (à savoir essentiellement : l’enseignement et ses prérogatives) relèvent bien du débat démocratique et non d’un domaine réservé à quelques "chercheurs/experts" supposés détenir la Bonne Parole.
Les organisateurs des Rencontres autour de la périnatalité qui se sont tenues à Orléans, du 4 au 6 octobre 2013, m’avaient fixé un bien étrange sujet. J’ai profité de cette occasion pour essayer d’approfondir encore la réflexion de mon dernier ouvrage, notamment en replongeant la guerre des sexes qui ravage la société contemporaine dans une ambivalence bien plus essentielle et probablement sempiternelle.
La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne
Considérons cent femmes tirées au sort. Toutes auront été confrontées à une forme ou une autre d’une médicalisation spécifiquement liée à leur sexe : vaccins (rubéole…), hormones pour un oui ou un non, traitement de la ménopause, dispositifs contraceptifs, aide à la procréation, cicatrices d’épisiotomie ou de césarienne, hystérectomie, mammographie, etc. Quoi d’équivalent chez l’homme ? Passant la médicalisation du corps féminin au crible de la médecine fondée sur les preuves (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible. Puis, il s’interroge en freudien sur l’inconscient de l’obsession médicale pour les présumées fragilités du féminin. Des travaux d’historiens lui permettent de repérer une continuité millénaire de répulsion médicale à l’endroit des femmes, dont les effets vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIe siècle, quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne : celle du catholicisme. Du même coup, c’est un présupposé majeur de tous les féminismes qui risque de s’effondrer : en basant leur « émancipation » sur une médicalisation (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées de changer d’oppresseur ?...
Mathématicien de formation, le Dr Marc Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux (iatrogénie). Il pratique également comme psychanalyste, et c’est d’un double regard scientifique et psychologique qu’il tire la réflexion de ce livre politiquement incorrect.
ISBN : 978-2-9543778-0-3
Édité par l’auteur, 4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain
E-mail : agosgirard@free.fr
Dépôt légal : janvier 2013
140 pages, 15 €, port gratuit pour la France (contacter l’auteur pour les envois à l’étranger) [7].
Parue en juillet 2013, une seconde édition est disponible directement chez l’auteur (4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain) :
Mon silence sur la récente mammectomie bilatérale d’A. Jolie tient notamment au fait que, absolument pas intéressé par le cinéma, j’ignorais tout simplement qui était cette personne : ayant certes vaguement entendu son nom, j’aurais été dans l’impossibilité de dire s’il s’agissait d’un mannequin, d’une actrice ou d’une chanteuse (je crois d’ailleurs savoir que ces fonctions ne sont pas incompatibles) - strictement incapable, en tout cas, de la reconnaître sur une photo... Cependant, plusieurs correspondantes m’ont demandé de commenter cette affaire, et ce d’autant plus instamment que l’histoire est désormais présentée par de nombreux médias comme une sorte d’exemple idéal : l’époque a les héros qu’elle peut et les sagas qu’elle mérite...
Sans esprit d’exhaustivité, on trouvera donc ci-après quelques réflexions que m’inspire ce fait divers effectivement exemplaire à bien des égards.
Bien que dans mon dernier livre (pp. 28-9), j’aie exprimé quelques réserves à l’endroit du projet des "doulas" - ces femmes qui se proposent de soutenir les parents à l’occasion de la grossesse et de l’accouchement -, l’association Doulas de France m’avait aimablement accueilli pour ses 11èmes Journées qui se sont déroulées à Paris les 3 et 4 mai 2013.
On trouvera ci-après le texte de mon intervention [10].
Comme annoncé sur ce site, j’étais hier l’invité de Jean-Claude Carton sur sa webTVradio Étoiles du Cœur.
La première fois que je l’avais rencontré, cela avait pris toute la nuit.
Cette fois (18/04/13), cela n’a duré "que" deux grosses heures : mais c’était toujours en parfaite liberté...
Grâce à Jean-Claude, l’émission est déjà disponible en ligne. En cas de problème avec ce lien, il est également possible d’écouter l’émission via un accès direct au site de la webTVradio Etoiles du coeur.
Dans les tout premiers jours de ce mois de mars, alors que je me trouvais en déplacement sans connexion internet facile, divers correspondants m’ont signalé éprouver des difficultés pour accéder au présent site.
Mon responsable informatique me confirme ce jour que j’ai effectivement fait l’objet d’une attaque pirate. A priori pas plus parano que moi, il conclut : "tu déranges"...
Je dis souvent que plaire à tout le monde n’a jamais fait partie de mes objectifs dans la vie : mais de là à se faire réduire au silence par des procédés douteux...
Si j’avais les moyens, ce serait amusant d’organiser un grand concours auprès de mes lecteurs pour leur demander QUI j’ai pu plus particulièrement indisposer ces derniers temps (des noms ! des noms !)...
Merci en tout cas à mes fidèles gardiens du temple.
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