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Médicalisation

Articles de cette rubrique


Marc Girard interviewé par François Ruffin (Vaccins)

dimanche 24 mars 2019 par Marc Girard

Mettre en lumière les occultations involontaires de cette interview ancienne permet de reposer la question du totalitarisme quand il se camoufle derrière le prétexte de la « santé ». On aimerait que ceux qui se présentent comme les acteurs d’une rupture politique radicale aient un minimum de conscientisation sur la véritable nature de « la bête immonde » et sur ses modes opératoires [2].



Quand la médecine « scientifique », « bienveillante »-et-tout fait les ménages pour Big Pharma. (Vaccins)

lundi 4 février 2019 par Marc Girard

RÉSUMÉ - On revient sur mes récents échanges avec l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante), tout spécialement ceux qui concernent l’intérêt du dépistage du cancer du col.



"Médicaments à écarter" selon la revue Prescrire : une liste noire avec des blancs... (Revue Prescrire)

vendredi 1er février 2019 par Marc Girard

Si j’en crois la presse de ce jour, la revue Prescrire, avec son habituelle humilité-typiquement-scientifique, prétend une fois encore jouer au Bon Dieu qui sépare les boucs (les mauvais médicaments) et les brebis (les bons médicaments). C’est l’occasion de ressortir cet article qui ne date pas d’hier (date de première mise en ligne : 17/02/2013), suggérant que pour tenir un discours cohérent (et, pourquoi pas, durable) sur le sujet, il faut sortir des modes, des Frachon, des Even et autres héros qui ont d’autant plus le suffrage des médias qu’ils ne remettent RIEN de fondamental en cause.

Déjà excessivement occupée par le risque thrombo-embolique des pilules de 3e/4e génération (et d’elles seulement...), la presse fait actuellement ses choux gras d’une nouvelle liste noire, publiée par la revue Prescrire, de médicaments censément "à éviter" - voire (soyons fous !) dont le retrait "s’imposerait".

Rappelons que voici quelques semaines, c’est via un livre que d’autres auteurs - pourtant pas particulièrement réputés pour leurs contributions en recherche clinique ou en pharmaco-épidémiologie [4] - s’autorisaient à clamer que 50% des médicaments ne servaient à rien (merveilleux hasard des comptes ronds : pourquoi par 40%, pourquoi pas 60%, ou 73,354% ?...).

Ayant déjà mon content d’ennemis dans les rangs de Big Pharma - et ailleurs -, j’évite autant que faire se peut d’attaquer frontalement les critiques du système. Mais n’ayant jamais caché mon souci relatif au risque de récupération, je crois utile d’attirer l’attention du public quant aux limites - et aux dangers - de l’exercice consistant à promouvoir de telles listes noires.



Actualité des sites de merde : VACCINCLIC (Vaccins)

mercredi 26 décembre 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ - Le présent article fait suite à la question d’une collègue concernant la crédibilité du site VACCINCLIC, lequel se propose de donner « une réponse scientifique aux idées reçues du patient sur la vaccination » : mon projet est de montrer par l’exemple qu’il n’est pas nécessaire de se laisser noyer dans des débats interminables pour formellement réfuter les fake news distillées par les fabricants et leurs larbins (autorités politiques et sanitaires, responsables plus ou moins bornés de sites militants…). En se limitant aux dix premières lignes du premier écran, on montre que les responsables du site n’ont aucune connaissance ni de la réglementation en vigueur, ni des données technico-scientifiques pertinentes, ni des problèmes pourtant graves posés par le passage de traitements curatifs à des traitements préventifs. On conclut sur la nécessité de ne pas épuiser ses forces à réfuter tous les blaireaux qui crient sur la Toile.

Tables des matières

  1. Introduction : « une réponse scientifique aux idées reçues »
  2. Droit à l’erreur et faute de rigueur
  3. Conclusion : économiser ses forces


« Démocratie internet » : quelles règles pour quel jeu ? (Propagande et contre-propagande)

lundi 17 décembre 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ - Les bons apôtres de la « bienveillance » appliqués à la médecine « scientifique » (AIMSIB) ont encore frappé en stigmatisant ma « haine » jointe à ma propension à « tout » critiquer – incluant, accrochez-vous au pinceau, les « féministes »… Malgré la désolante médiocrité de cette polémique ou, plus probablement, grâce à elle, il est possible de dégager quelques réflexions utiles à l’analyse la « démocratie Internet » et, accessoirement, utiles à l’appréhension de ma critique à l’endroit de la médicalisation. Le texte qui suit reprend celui d’une réponse que j’ai publiée le 15/12/2018 sur le site de Michel de Lorgeril.



Une critique de mon livre sur la brutalisation du corps féminin (Femmes)

mardi 4 décembre 2018 par Marc Girard
Je n’ai pas soudoyé l’auteur et lui-même reconnaît qu’il a mis un certain temps à réagir (tout le monde ne peut pas être éjaculateur précoce…). Mais le commentaire de mon dernier livre que je reçois aujourd’hui même me touche d’autant plus que le docteurdu16 me paraît avoir compris pas mal de choses, sans (...)


Quand la médecine se la joue « scientifique » et « bienveillante » (Vaccins)

mardi 20 novembre 2018 par Marc Girard

Le 20/11/18, un PS a été ajouté à cet article, initialement posté le 09/10/18.

RÉSUMÉ – On revient sur l’éviction de Gøtzsche de la fondation Cochrane, en contestant que les causes du scandale soient imputables à la façon dont l’industrie pharmaceutique aurait égaré les médecins de la Science. On soutient notamment que l’esprit médical s’est toujours tenu très éloigné du raisonnement scientifique et l’on prend comme exemple de cette indigence scientifique un texte récemment diffusé par l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante (AIMSIB). On tient pour lié à cette indigence scientifique un manque d’éthique qui rend compte, pour une bonne part, d’une incapacité à défendre la santé des gens, rendue manifeste par l’impuissance des professionnels de santé à lutter contre l’élargissement des obligations vaccinales, pourtant aussi injustifiable scientifiquement que moralement. La problématique des vaccins anti-HPV actualise la difficulté des médecins à maîtriser leur inconscient dès qu’ils sont confrontés aux femmes : on rappelle que cette difficulté renvoie justement à la morale, et qu’elle ne date pas d’hier…

TABLE DES MATIERES

  1. Introduction - Du rififi chez Cochrane
  2. Narcisse a rendez-vous avec Diafoirus
  3. L’esprit médical
    • Manque de scientificité
    • Manque d’éthique
  4. Conclusion : Romains ou Molière ?
  5. Post-scriptum - Quand le "haine" succède à la "malveillance"


Élargissement des obligations vaccinales : quels inconvénients, en fait ? (Vaccins)

samedi 10 novembre 2018 par Marc Girard

En date du 15/02/18, j’ai ajouté un post-scriptum à cet article initialement mis en ligne le 16/07/17 - c’est-à-dire presque immédiatement après les décisions annoncées par Madame Buzyn. Un deuxième post-scriptum a été ajouté à la veille du 11 novembre 2018.

RÉSUMÉ - Abstraction faite des anti-vaccinalistes qu’il est décidément difficile de prendre au sérieux, l’essentiel des critiques visant l’actuelle volonté gouvernementale d’élargir les obligations vaccinales consiste à déplorer la chute de « la couverture vaccinale » qui risque de se produire par effet de répulsion : c’est, en d’autres termes, faire le jeu d’une propagande qui pose comme évident que la multiplication des vaccinations à laquelle on a assisté au cours de ces dernières décennies serait bénéfique à la santé publique. En s’abstrayant de cet implicite triomphaliste (dont on attend toujours la moindre démonstration), le présent article s’interroge donc sur les inconvénients additionnels d’une obligation dans le contexte d’une promotion vaccinale déjà préjudiciable à la santé publique, qu’on n’a cessé de dénoncer comme mode opératoire préférentiel de la criminalité médico-pharmaceutique actuelle. Après avoir caractérisé ces inconvénients additionnels comme idéologiques, légaux, psychologiques, iatrogènes, économiques, politiques enfin, on conclut que le projet d’élargissement des obligations est clairement une provocation-test dont la portée dépasse très largement la question des vaccins et qui, à ce titre, devrait appeler une forte mobilisation citoyenne.

Table des matières

  1. Introduction : un argumentaire actuellement introuvable
  2. Inconvénients idéologiques : une propagande grimée en contestation
  3. Inconvénients légaux : extension du domaine de l’arbitraire
  4. Inconvénients psychologiques : la soumission au lieu de la résistance
  5. Inconvénients iatrogènes : la santé publique en danger
    • Un concept génial en théorie, mais archaïque en pratique
    • Le bénéfice adaptatif des infections
    • La mosaïque de l’auto-immunité
  6. Inconvénients économiques : les pauvres rançonnés par les riches
  7. Inconvénients politiques : la force publique asservie
    • Des précédents éloquents
    • Une implacable obstination prédatrice
    • Des perspectives toujours plus alarmantes
    • L’hommage public des vassaux à leurs maîtres
    • La portée politique du débat
  8. Conclusion : répondre à la provocation


De la bienveillance en recherche clinique (Vaccins)

lundi 29 octobre 2018 par Marc Girard

Un de mes lecteurs parmi les plus fidèles me recommande de remettre dans le courant de l’actualité (29/10/18) cet article du 21/12/17 qu’il juge regrettablement inaperçu. J’accède d’autant plus volontiers à sa demande que, dans l’entre temps, j’ai mis en ligne une série intitulée « Quand les victimes racontent leur expertise ». Tel n’était pas mon objectif quand je me suis attelé à la publication de ce travail laissé sous le boisseau durant plus de dix ans mais, au vu des réactions qu’il suscite, il me semble que devraient rougir de honte ceux (tout particulièrement les responsables de l’AIMSIB, et certains de leurs sympathisants) qui, pour le plaisir d’un jeu de mots même pas bon ou la jouissance d’un dénigrement bête, n’ont pas craint de s’attaquer à moi sans la moindre pudeur. Je note en passant que par contraste avec leur dramatisation ridicule des taquineries anodines que leur réserve parfois l’Ordre des médecins, les sévices dont j’ai fait l’objet – parfaitement quantifiables –, sont monstrueux en termes de coût direct et indirect, et qu’ils ont impliqué les plus éminentes autorités judiciaires de notre pays : cette situation facile à documenter n’en rend que plus odieuse l’obstination durable de l’AIMSIB – inexplicable au regard des objectifs que cette association prétend défendre – à apporter sa modeste contribution à ce harcèlement sans précédent [6].

"Dépolitisation", on disait…

RÉSUMÉ – On revient sur la critique acerbe d’un des auteurs dont j’ai analysé l’article paru dans la revue Nexus, et on la démolit point par point, preuves en main ; on réfute également comme trop facile la critique que je mettrais tout le monde "dans un même sac". On s’interroge ensuite sur la variabilité de la notion de "bienveillance" telle que promue par l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante (AIMSIB) à laquelle appartiennent tous les auteurs de l’article publié dans Nexus. Sur la base d’exemples précis, on montre ensuite que cette "bienveillance" est surtout un indicateur d’irréflexion, puisqu’elle fonctionne objectivement comme outil de censure et d’occultation des principaux problèmes posés par la criminalité médico-pharmaceutique : on en tire que la pseudo-bienveillance promue par l’AIMSIB fonctionne surtout comme un lâche prétexte pour masquer les vrais conflits et se débiner devant la violence croissante de toute cette mafia.

Table des matières

  1. Introduction
  2. La réaction d’un auteur de Nexus
  3. Un sac à entrées multiples
  4. Une « bienveillance » à géométrie variable
  5. La « bienveillance » comme indicateur d’irréflexion
  6. La « bienveillance » comme outil de censure
  7. La « bienveillance », bourreau des extrémistes
  8. La « bienveillance » comme lâcheté
  9. Conclusion


La rougeole est de retour, sur les ondes au moins (Vaccins)

jeudi 13 septembre 2018 par Marc Girard

RÉSUMÉ – On reprend de façon synthétique l’essentiel de l’argumentation que j’avais développée voici plus de quatre ans à propos de la rougeole, au cours d’une confrontation télévisée avec un « expert » manifestement idiot de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : on constate que mon argumentation n’a pas pris une ride, mais qu’elle est toujours extrêmement minoritaire. On s’interroge alors sur le triomphalisme des autorités sanitaires et de leurs donneurs d’ordres, alors que l’indigence intellectuelle de leur discours promotionnel va de soi. Un bref inventaire des résistances à ce discours conduit à renouveler le constat que les réfutations échafaudées par les opposants ne valent pas mieux, la majorité d’entre eux se montrant tétanisés à l’idée de se voir traités « d’anti-vaccinalistes ». On conclut sur une interprétation politique de cette étrange pusillanimité.

Table des matières

  1. Introduction : une émission sur la rougeole
  2. Une épidémie ?
    • Un constat par procuration
    • Des témoins peu crédibles
  3. Questions d’arithmétique
    • Disproportion de souci et allocation de ressources
    • Rapport bénéfice/risque
  4. Conclusion : les modes opératoires du nouveau capitalisme


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