S’il n’existe pas de distinction stricte, dans le présent site, entre les contributions destinées aux professionnels de santé et celles destinées au "grand public", certaines ont été plus spécifiquement conçues pour un large public - sans exigence préalable de formation spécifique.
Le site de mon ami très-fidèle docteurdu16 a présenté une pétition consacrée aux obligations vaccinales et signée par quelques médecins, laquelle a suscité de nombreux commentaires (135 à l’heure où j’écris), que je n’ai pas lus car l’échange s’est vite transformé en foire d’empoigne. C’est donc avec une certaine surprise qu’alerté par un internaute, j’ai pris connaissance de quelques considérations me concernant, sous la plume d’une consoeur qui semble avoir été l’initiatrice de la pétition initiale. Après avoir rapidement répondu sur le site en question, je me suis résolu à transcrire ici cet échange au motif qu’au-delà de ma petite personne (1,78 m), il me paraît renvoyer à quelques questions d’intérêt général. Cette transcription est assortie de quelques notes et d’une conclusion qui n’ont pas été envoyées sur le forum du docteurdu16.
Dans la Culture du narcissisme, n’importe quelle promesse de survie ou de moindre morbidité suffit à déclencher l’enthousiasme des foules : ce serait une tâche herculéenne de rectifier la désinformation alimentée par les médias dès qu’il s’agit d’offres médico-pharmaceutiques [2]. Cela n’empêche pas de s’appliquer à de telles rectifications au moins de temps en temps, surtout à l’heure actuelle où tout se passe comme si les responsables politiques et sanitaires s’attachaient à détourner l’attention des vraies menaces que, cette fois, ils font peser sur la santé des citoyens – par exemple, celles liées aux nouvelles obligations vaccinales auxquelles vont forcément s’ajouter bien d’autres obligations (vaccinales et non-vaccinales : dépistages incongrus tels que la mammographie ou les PSA, taux de cholestérol, échographies et autres tests obstétricaux...) avec leur immanquable cortège d’effets iatrogéniques parfois sévères, voire tragiquement invalidants. Je ne parle pas des herbicides ou pesticides (dans l’ordre des risques sanitaires parfaitement évitables moyennant un minimum d’intégrité politique…).
Sans aucune prétention à l’exhaustivité, les rectifications de ce jour concerneront deux thématiques dont on nous a abreuvé ces jours derniers : i) les perturbateurs endocriniens « affecteraient le comportement des petits garçons » (Le Figaro, 02/10/17) – et pas des filles, curieusement ; ii) « La majorité des nouveaux médicaments contre le cancer n’apporte que des bénéfices mineurs par rapport à ce qui est déjà prescrit » (Le Figaro, 06/10/17).
Une interview radiophonique sur l’escroquerie H1N1, qui me paraît toujours d’actualité malgré son ancienneté (printemps 2010).
Dans la Culture du narcissisme, n’importe quelle promesse de survie ou de moindre morbidité suffit à déclencher l’enthousiasme des foules : ce serait une tâche herculéenne de rectifier la désinformation alimentée par les médias dès qu’il s’agit d’offres médico-pharmaceutiques [4]. Cela n’empêche pas de s’appliquer à de telles rectifications au moins de temps en temps, surtout à l’heure actuelle où tout se passe comme si les responsables politiques et sanitaires s’attachaient à détourner l’attention des vraies menaces que, cette fois, ils font peser sur la santé des citoyens – par exemple, celles liées aux nouvelles obligations vaccinales auxquelles vont forcément s’ajouter bien d’autres obligations (vaccinales et non-vaccinales : dépistages incongrus tels que la mammographie ou les PSA, taux de cholestérol, échographies et autres tests obstétricaux...) avec leur immanquable cortège d’effets iatrogéniques parfois sévères, voire tragiquement invalidants. Je ne parle pas des herbicides ou pesticides (dans l’ordre des risques sanitaires parfaitement évitables moyennant un minimum d’intégrité politique…).
Le commentaire du jour porte sur les dernières nouvelles colportées par la presse en cette fin septembre 2017 : 1) les sujets âgés consommeraient trop de médicaments, 2) une étude "particulièrement innovante" bien cachée dans un "rapport qui dérange" confirmerait la toxicité de l’aluminium utilisé dans les vaccins, 3) il y aurait toujours des irresponsables pour mettre leur vie en péril par défaut de vaccination...
Petit commentaire sur le classement sans suite (19/07/2017) des plaintes concernant le risque thrombo-embolique des pilules de 3e et 4e génération.
Addendum du 08/09/2017 - Mystère (soyons polis) de FREE : censément définitive, l’adresse e-mail que j’avais donnée pour ceux, libraires inclus, qui souhaitaient me commander directement le livre Brutalisation (...) ne fonctionne plus depuis un certain temps. Les visiteurs intéressés trouveront ci-dessous une nouvelle adresse (docteur.marc.girard@gmail.com) qui fonctionne.
Message du 18/09/2013 - Une seconde édition de mon livre La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne vient de paraître.
A quelques corrections près d’erreurs résiduelles, le texte est quasiment inchangé par rapport à la première édition ; via un changement d’imprimeur et grâce à la précieuse complicité d’un fidèle lecteur, graphiste de son métier, l’objectif a surtout été de corriger certaines imperfections de présentation (couverture, typographie...) dont je n’ai pris conscience que rétrospectivement : je prie instamment mes premiers lecteurs de pardonner ces ratages totalement indépendants de ma volonté [8].
Quoique le choix d’une police plus lisible se solde par une augmentation du nombre de pages, l’ouvrage reste vendu au même prix (15 €) ; il est toujours disponible sur Amazon, ou directement sur commande chez l’auteur.
Pour le reste, le devenir de la première édition a confirmé mon intuition d’un blackout médiatique, comme illustré par cet échange avec un journaliste qui, ayant pris connaissance de l’exemplaire de presse que je lui avais adressé à sa demande, revient précipitamment sur l’invitation qu’il m’avait adressée - cumulant de la sorte sur sa seule personne le pompon de l’obtusion journalistique, de la rigidité médicale (il était médecin) et de l’inconséquence idéologique (il fonctionnait comme journaliste sur une station "anarchiste") :
J’ai lu ce week end avec la plus grande attention votre livre. Avec aussi une certaine consternation quant au chapitre consacré à la contraception, et je suis au regret de vous dire que je n’en partage pas les conclusions (...). Il aurait été préférable, afin d’éviter tout malentendu, de sous-titrer ce chapitre : "éloge du coitus interruptus". Dans ces conditions, il me parait impossible d’envisager une interview avec sérénité et impartialité : considérez donc ce message comme un terme à notre discussion. Il ne sera fait aucune mention de votre ouvrage dans notre émission [9].
S’en trouve donc réactualisée l’intuition également précoce que le succès d’un tel livre dépendrait des lecteurs attachés à en diffuser les idées par un engagement personnel. En conséquence de quoi, j’ai conscience du trésor que constituent pour moi les réactions que tous ceux-là ont jugé bon de me transmettre, et dont la sincérité bouleversante me paraît largement compenser les comptes rendus plus "officiels" (d’autres que moi penseraient : "plus glorieux") auxquels je n’ai pas eu droit.
Je prends la liberté d’en publier l’essentiel ici [10] avec, au fond du coeur, une infinie gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont pris la peine - parfois immense - de m’écrire pour m’encourager...
ISBN : 978-2-9543778-1-0
Édité par l’auteur, 4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain
E-mail : docteur.marc.girard@gmail.com
Dépôt légal : juillet 2013
176 pages, 15 €, port gratuit pour la France (contacter l’auteur pour les envois à l’étranger).
Disponible :
Deux post-scriptum ont été ajoutés le 22/08/17, puis le 17/09/17, à cet article initialement mis en ligne en date du 30/06/2010.
Le mercredi 26 mai 2010, à l’invitation du très regretté Gérard Huber, je m’étais retrouvé devant le Club Prospective 2100 où j’avais déjà fait une intervention en février 2010.
À la relecture, il me semble que malgré ses limites (liées en partie aux conditions de sa préparation : nous étions encore en plein dans la tragi-comédie du H1N1...) et en dépit du silence assourdissant qui l’a accueillie (question d’habitude...), cette réflexion sur l’éthique scientifique et sur l’expertise n’a rien perdu de son actualité.
Pour le moins que l’on puisse dire...
RÉSUMÉ – L’indigence des contributions signées par « les Décodeurs » du journal Le Monde me paraissait tellement évidente que je n’avais pas spontanément éprouvé le besoin d’en parler ; néanmoins, il m’a été fait demande de les réfuter. Exécution…
Avant-propos
Quelque système de contrôle ou de surveillance qui soit, il est forcément mis en échec si ceux qui s’en affranchissent ne sont pas sanctionnés. Un jour peut-être, je prendrai le temps d’expliquer au nom de quel idéal j’ai accepté de risquer ma réussite professionnelle pour mettre ma compétence médico-scientifique au service de la Justice française. Dans la série (Justice à l’œuvre) que le présent article inaugure, je me propose de narrer le plus simplement possible quelques-unes des affaires dont, comme expert judiciaire ou privé, j’ai été témoin privilégié et dont l’issue me paraît illustrer le lamentable échec de mon engagement, qui fut à la fois politique (au sens étymologique), moral et épistémologique. Pour des tas de raisons, au premier rang desquels l’exigence de secret qui pèse durablement sur un certain nombre de mes activités passées (et par rapport auxquelles j’ai toutes raisons de penser que la justice ne me ferait pas la moindre fleur [19]), la sélection opérée dans cette série ne représente qu’une infime partie des horreurs que j’ai vues ; mes critères de choix ont surtout été l’iniquité, l’ineptie ou la cruauté des décisions prises au sein d’un système auquel j’ai énormément donné et auquel je ne crois simplement plus : la « justice » française… La présente série en témoigne pourtant : pour complètement désillusionné que je sois, je n’ai toujours pas renoncé – et n’ai aucune intention de le faire tant que la Providence me laissera une étincelle de lucidité…
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