RÉSUMÉ – Le premier article de cette série consacrée à la surveillance après commercialisation des vaccins contre l’hépatite B s’était focalisé sur une date précise (15/12/94), marquant la première analyse « officielle » des observations cliniques compatibles avec la crainte déjà ancienne (1976) qu’une telle immunisation ne se solde par des complications d’ordre auto-immun : malgré la brièveté de la fenêtre chronologique à laquelle on s’était ainsi borné, on y avait découvert, chez les responsables de la pharmacovigilance française, un parti-pris inquiétant d’occultation et de falsification. Le présent article reprend l’analyse du même problème, mais dans une perspective chronologique bien plus large, allant de la première commercialisation (1987-88) de la date d’aujourd’hui : on y retrouve, mais continûment, le même parti-pris d’occultation et de falsification, auquel s’ajoute une évidente volonté de tromper dans la communication des autorités sur les résultats de cette surveillance. Si le mobile de ce parti-pris semble à peu près aller de soi, on s’interroge de nouveau sur la passivité de la justice française à l’endroit d’infractions aussi multiples, évidentes même pour le profane, et extrêmement faciles à documenter précisément.
RÉSUMÉ – Après avoir rappelé que la lésion « encore jamais décrite » supposée caractériser la « myofasciite à macrophages » (MFM) avait été parfaitement décrite autrefois et qu’elle n’a rien à voir avec quelque maladie que ce soit, on revient sur l’historique. Cette lésion histologique « caractéristique » d’une maladie qui se résume à une lésion histologique « caractéristique » est apparue à la fin des années 1990, dans un climat de panique liée à la conscientisation par les professionnels de santé et les autorités de santé des conséquences sanitaires du programme de vaccination « universelle » contre l’hépatite B, notamment dans les écoles. Comme parfaitement illustré par l’étude menée en étroite collaboration entre les inventeurs de la MFM et l’administration sanitaire, l’enjeu était de noyer le précédent d’une exposition au vaccin contre l’hépatite B (que l’on retrouvait spécifiquement chez 90% des premiers malades) dans de vagues soupçons concernant l’aluminium auquel, par le biais des obligations vaccinales alors en vigueur, l’intégralité de la population avait été exposée. Mais la subtilité diabolique de l’utilisation du concept par les autorités, c’est qu’en affectant d’accepter la piste aluminique, elles ouvraient la perspective d’une remise en cause globale de toutes les vaccinations et de tout temps : évidemment inacceptable par une profession parfaitement prête à se passer du vaccin contre l’hépatite B, mais certainement pas des vaccins en général, cette apparente tolérance des autorités à l’égard de la piste aluminique a donc créé les conditions d’un prodigieux renversement d’alliances et conditionné la profession médicale dans son ensemble à rejeter – le plus souvent avec violence – toute critique de n’importe quelle vaccination. La voie était donc toute tracée pour que, malgré l’expérience catastrophique de la vaccination contre l’hépatite B, bientôt confortée par l’expérience non moins catastrophique de la « pandémie » H1N1 (dont le bilan a, lui, été occulté grâce à la mystification Médiator), la profession accueille sans état d’âme le projet sinon inconcevable d’un élargissement des obligations vaccinales.
Table des matières
RÉSUMÉ – Interrogé à propos d’un documentaire intitulé Vaxxed et réalisé par A. Wakefield, je propose ici une brève analyse des polémiques autour de ce personnage, en y ajoutant quelques commentaires sur « l’épidémie » d’autisme et sur la toxicité présumée du mercure.
RÉSUMÉ - À la suite du retrait, en septembre 2014, de tous les lots distribués en France du vaccin Meningitec, près de 600 familles se sont lancées, sous la houlette du même avocat, dans une action civile pour obtenir réparation des troubles développés par leurs enfants après vaccination par cette spécialité. Après avoir rappelé les fondements de ces procédures, on en examine ci-après la crédibilité.
RÉSUMÉ - Le 13/09/15, l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a mis en ligne une invraisemblable enquête censément consacrée aux effets auto-immuns des vaccins anti-HPV (Gardasil et Cervarix). Pompeusement présentée comme « étude », largement médiatisée comme « rassurante » par tous ceux qui n’y connaissent rien (journalistes, médecins omniscients par statut…), elle s’inscrit plutôt dans la dynamique de collaboration promotionnelle enclenchée depuis maintenant plusieurs années entre les fabricants (surtout celui de Gardasil) et les autorités sanitaires.
L’excellent docteurdu16 a déjà réagi sur cette plaisanterie de mauvais goût. Plus récemment, un hebdomadaire français m’a soumis quelques questions. On trouvera ci-après notre échange: on y souligne notamment que, pour important qu’il soit, tout débat sur la tolérance de Gardasil évacue LA question centrale: alors que la facture d’une primovaccination revient à plus de 400 € par personne, on attend toujours la moindre preuve décente concernant l’efficacité de ce vaccin [2]...
RÉSUMÉ - On examine la prétendue réévaluation des vaccins anti-HPV par l’agence européenne (EMA) telle que médiatisée par la presse depuis le 13/07/15, en réponse à une alerte danoise. On recentre le débat sur quatre questions essentielles: 1/ quel est le nombre des complications visées par cette réévaluation ? 2/ quel est le seuil de fréquence qui permet de conclure à une alerte significative? 3) quel est le lien de causalité? 4) quelles sont les mesures envisagées? On montre que les autorités sanitaires n’ont strictement aucune réponse à ces questions pourtant essentielles et que la médiatisation de l’alerte vise, précisément, à détourner l’attention du public des vrais problèmes posés par cette vaccination scandaleuse entre toutes. On en profite pour proposer aux profanes une méthodologie de détection et de réfutation à l’endroit de l’incompétence expertale qui prévaut désormais au plus haut niveau de l’évaluation pharmaceutique.
RÉSUMÉ - Les multiples casquettes du Professeur Joyeux (on appelle ça couramment: les "conflits d’intérêts"...) le conduisent à se présenter comme ardent défenseur des médecines "douces" tout en tirant sa légitimité scientifique de son activité dans l’une des spécialités les plus "dures" (je devrais dire: les plus brutales) de la médecine, la cancérologie. Quoique majeure, cette contradiction n’est pas faite pour gêner les Narcisses contemporains trop heureux d’apaiser leur hypocondrie inextinguible derrière l’illusion qu’on pourrait s’empiffrer de traitements qui ne sont pas dangereux - illusion à laquelle Joyeux contribue de toutes les forces qui lui restent entre une chimiothérapie et une mammectomie... Comme parfaitement attendu, notre diatribe contre sa pétition incongrue a donc stimulé les protestations de ceux qui, plutôt de s’interroger sur les tares de la médicalisation, préfèrent s’en remettre aux "experts" - type Joyeux - qui leur indiquent la voie pour assouvir leur soif de soins continuels sous l’assurance que ça ne leur fera pas de mal. Les lignes qui suivent visent seulement à clarifier l’idyllique tableau des médecines douces/alternatives/homéopathiques, bref toutes celles qui ne font que du bon et rien de mal [4] - à l’instar exact des médicaments allopathiques (des vaccins en particulier) tels qu’ils sont présentés par Big Pharma...
Interrogé quant au caractère constitutionnel des vaccinations obligatoires, le Conseil Constitutionnel vient de rendre sa réponse (20/03/15): elle était parfaitement prévisible...
Très récemment, un proche - non professionnel de santé - m’a interrogé sur la proposition (extrêmement pressante, apparemment) de vaccination contre la coqueluche qui était faite à son épouse, actuellement enceinte.
Dans les conditions de disponibilité qui étaient les miennes à ce moment, j’ai répondu de façon succincte. Mais eu égard au reproche qui m’est parfois fait d’écrire de façon trop longue, trop technique et trop approfondie, j’en suis venu à me dire que dans sa simplicité assumée, le type de réponse qui va suivre peut intéresser ceux qui sont ainsi harcelés dans leur vie par une offre inépuisable de médicalisation.
Par rapport à ma réponse initiale, j’ai essentiellement intégré quelques notes et références.
Lors des dernières semaines de l’année 2014, j’ai été une nouvelle fois sollicité par un journal français pour une interview consacrée aux vaccins, dans le contexte de la campagne de vaccination antigrippale.
Fidèle à une pratique dictée par l’expérience, j’avais accepté le principe de cette interview sous la réserve qu’elle se fasse par écrit. Cette sage précaution me permet de la mettre à la disposition de mes visiteurs [7], puisque une fois l’entretien finalisé, la rédaction a finalement décidé de ne pas le publier : question d’habitude [8]...
fr Documents en français Recherche clinique et médicaments Vaccins ?