Site Web du Dr Marc GIRARD
Accueil > Documents en français > Recherche clinique et médicaments > Recherche clinique et médicaments

Recherche clinique et médicaments

Articles de cette rubrique


Pharmacovigilance des vaccins : la falsification à l’oeuvre. (Pharmacovigilance)

Pas d’accident neurologique avant l’âge de 2 ans ?
vendredi 17 février 2012 par Marc Girard

A la suite de l’émission du 14/02/12, je remets dans l’actualité cet article initialement publié (hasard des dates...) voici juste 2 ans (16/02/10) [4] qui concerne l’histoire du jeune Raphaël dont j’ai parlé à l’antenne.

Cet article documente les pratiques de falsification caractérisée par lesquelles l’administration sanitaire française a essayé de transformer sa catastrophique campagne de vaccination "universelle" contre l’hépatite B en une recommandation de vacciner tous les bébés pour autant qu’ils aient moins de deux ans (ce qui revient évidemment au même pour garantir de juteux revenus aux fabricants).

C’est un scandale - à côté de quoi Médiator fait petite figure. On attend toujours qu’il soit dénoncé - et, si possible, sanctionné...

Une nouvelle réforme, peut-être ?

En tout cas, la spontanéité sidérante de l’AFSSAPS pour grossièrement falsifier les données qui la gênent [5] s’oppose, et de manière frappante, à son oecuménique ouverture à l’égard de l’hypothèse aluminique (telle qu’illustrée encore dans le reportage de France 5) : à l’évidence et comme je l’ai souligné dans le débat télévisé qui a suivi, il n’y a RIEN qui la soucie dans cette hypothèse, et les naïfs qui se précipitent une fois de plus [6] dans ce piège à cons feraient bien de réfléchir un peu. Mais c’est tellement bon de se retrouver à bêler tous en choeur tout au fond du trou, quand on y est nombreux et bien serrés...



"Vaccin : le virus du doute" (France 5, 14/02/12, 20h35) (Vaccins)

mardi 14 février 2012 par Marc Girard

A l’heure où s’écrivent ces lignes, on ne peut anticiper sur le déroulement du débat auquel donnera lieu, sur France 5 (14/02/12, vers 21h30), un documentaire consacré aux vaccinations qui aura été diffusé juste avant ("Vaccin : le virus du doute"), dans le cadre du Magazine Médical de Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse.

D’expérience cependant, il est difficile, sur un plateau télé, de procéder à des analyses nuancées et approfondies, surtout lors d’un débat supposé "contradictoire". Le téléspectateur intéressé trouvera donc ci-après - et en toute liberté - les principaux commentaires que m’auront inspiré ce documentaire - lequel ne me paraît pas de nature à apaiser la traditionnelle "guerre de religion" que nous sommes heureusement [8] de plus en plus nombreux à vouloir dépasser.

Transmis par une fidèle lectrice, voici le lien pour l’émission qui restera en ligne une huitaine de jours.



Surconsommation médicamenteuse : une interview du Dr Girard (Recherche clinique et médicaments)

jeudi 26 janvier 2012 par Marc Girard

A l’occasion d’un dossier sur les médicaments, le magazine Comment ça marche ? (n° 19, janvier 2012) m’a brièvement interviewé.

On trouvera ci-après l’intégrale de cette interview.



La réforme du médicament (Médiator)

Débat France Inter du 31/07/11
mardi 4 octobre 2011 par Marc Girard

Nous nous étions retrouvés sur France Inter le dimanche matin 31/07/11, entre 8h15 et 8h45, pour l’émission Les petits matins de l’été (FM 87,8). L’émission était animée par Clélie Mathias ; le thème était "la réforme du médicament". Les autres participants invités étaient le Prof. Bernard Debré et le député Gérard Bapt.

Comme promis en son temps mais avec un certain retard qui n’altère pas l’actualité du propos, je récapitule dans l’article ci-après l’essentiel de ce qui s’est dit - et de ce qui aurait pu se dire encore...

Le hasard fait que cet article est posté le jour même (04/10/11) où la pseudo réforme est votée en première lecture à l’Assemblée. Ce sera donc ma façon personnelle de fêter cette immense mascarade, qui solde un an d’escroquerie médiatico-politique visant à diaboliser Servier pour esquiver les vrais problèmes : par exemple à faire chasser sa lobbyiste de l’Assemblée tout en cherchant à dissimuler qu’on a soi-même fondé un "club" de distingués Parlementaires (certains notoirement liés avec les fabricants) financé par des géants de l’industrie pharmaceutique auprès desquels le numéro 2 français a des allures de nabot...

Dans l’entre temps, une aimable correspondante m’a communiqué le lien donnant accès à l’enregistrement de ce débat.



Médicaments dangereux : matières premières, conservateurs, génériques... (Génériques et contrôle de qualité)

dimanche 18 septembre 2011 par Marc Girard

Sous le titre "Médicaments... si vous saviez !", l’émission C dans l’air a organisé, le 10 juin 2011, un débat consacré au contrôle et au contenu des médicaments, auquel elle m’avait convié. Les deux thèmes principaux ont été la délocalisation de la fabrication des matières premières d’une part, la sécurité des conservateurs (dont les parabènes) d’autre part.

Avec un peu de retard, je reviens sur l’essentiel de ce que j’avais à y dire, pour au moins trois raisons :

  • selon l’usage avec cette émission, le débat a été effacé après une semaine (et aucun internaute n’a encore pris l’initiative de m’en envoyer un enregistrement) ;
  • alors que, comme attesté par la composition du plateau, la presse tend le plus souvent à interroger des médecins, ces questions relèvent au plus haut point du "pharmaceutique" qui n’est évidemment pas enseigné au cours des études de médecine : les rares médecins qui peuvent prétendre en parler en relative connaissance de cause [10] ont acquis leur savoir grâce à une pratique de terrain - et à ce titre, ils ont forcément des conflits d’intérêts (suivez mon regard...) ;
  • pour la raison évoquée à l’alinéa précédent (la plupart des intervenants couramment mis en avant par les médias n’ayant aucune connaissance du sujet), le public reste très désinformé sur ces questions pourtant cruciales. C’est ainsi, par exemple, que je n’ai pas souvenir d’avoir souvent entendu une grande chaîne remettre en cause la mystification des génériques (et la stupéfaction non dissimulée de l’animateur était éloquente lorsque j’ai commencé d’insinuer que tout n’était peut-être pas si glorieux à ce sujet).

Après la première mise en ligne de cet article et tout regrettant que les images ne soient pas d’excellente qualité, un aimable internaute me transmet un enregistrement de l’émission, aux deux liens suivants :

http://www.dailymotion.com/video/xl...

http://www.dailymotion.com/video/xl...

Qu’il soit vivement remercié.



L’entourloupe du jour : le fonds d’indemnisation Médiator (Médiator)

mardi 13 septembre 2011 par Marc Girard

"Dis moi qui sont tes amis...". Ceux du fonds d’indemnisation Médiator sont faciles à reconnaître si l’on s’en tient à la presse de ces dernières semaines - toujours les mêmes, en fait : bouffons aussi volubiles qu’irresponsables, amnésiques cyniques et manipulateurs de tout poil - dont les actions et prises de position n’ont cessé d’être dénoncées sur le présent site. Rappelons s’il en était encore besoin que, dès le début de "l’affaire" Médiator, le principe d’un fonds d’indemnisation avait été pressenti ici comme le point d’orgue d’une arnaque aussi grossière que sans précédent.

Entrons un peu dans le détail en soulignant d’emblée que l’auteur de ces lignes n’est pas juriste et que s’il est ainsi possible à un non juriste de disséquer la mystification judiciaire autour de cette histoire, c’est que les ficelles en sont fort grosses...



L’entourloupe du jour : Protelos (Médiator)

jeudi 8 septembre 2011 par Marc Girard

Depuis environ dix mois, je n’ai cessé de dénoncer comme mystification l’hypermédiatisation du "scandale" Mediator, organisée par des journalistes incompétents et attisée par des bouffons manipulés, des politiques irresponsables, des experts auto-proclamés, enfin des responsables vicieux surtout soucieux de faire oublier leur rôle dans l’état présent des choses.

Dans une telle situation, l’intérêt du temps qui passe, c’est d’apporter les éléments de fait permettant de ridiculiser les jobards, de confondre les falsificateurs (en les acculant à leurs mensonges, leurs erreurs ou leurs contradictions), et de confirmer progressivement les principaux contre-arguments de ceux qui ont d’emblée dénoncé l’arnaque : en ces matières comme ailleurs, la Vérité est une monture souvent inconfortable, mais qui reste coûte que coûte sur le droit chemin et vous emmène toujours à bon port...

Je reviendrai bientôt sur le piège grossier d’une indemnisation inique et à la charge du contribuable, me contentant pour l’instant de rappeler qu’il avait été annoncé dès le tout début de l’affaire Médiator. Semblablement, les récents appels à la "mise sous tutelle" de Servier ne sont pas pour me faire regretter d’avoir d’emblée postulé qu’un des enjeux de l’histoire, c’était de contrôler la succession du numéro 2 de la pharmacie française après la mise hors jeu d’un fondateur qui était le seul à n’avoir pas conscientisé avoir atteint la limite d’âge.

Médiatisée depuis deux jours maintenant, "l’affaire" Protelos renvoie cette fois à tous les aspects technico-réglementaires du monde pharmaceutique dont la connaissance, je l’ai constamment rappelé tous ces temps, aurait évité :

  • à certains "experts" de se vautrer,
  • à quelques parlementaires de démasquer leur préoccupante légèreté,
  • à certains journalistes [12] de confirmer leur radicale incompétence.

Décryptage rapide à l’usage du citoyen qui en a marre qu’on le prenne pour un couillon - et, surtout, qu’on ruine sa santé en vidant son portefeuille.



Baclofène dans le traitement de l’alcoolisme : nouvelle entourloupe en vue... (Recherche clinique et médicaments)

mardi 16 août 2011 par Marc Girard

Disons-le d’emblée : je n’ai pour l’instant aucune idée définitive sur la place que mérite d’occuper un produit comme le baclofène dans le traitement de l’alcoolisme (même si j’ai quelque intuition tirée de l’expérience quant au devenir le plus probable d’un traitement censément miraculeux qui fait soudain l’objet d’une promotion médiatique démesurée).

Mais l’hystérie qui s’est récemment emparée des journaux [17], radios et télés à propos de ce médicament ne va pas sans rappeler quelque chose au connaisseur du monde pharmaceutique : nous sommes là, typiquement, dans ce que les agences de com au service de l’industrie appellent "la Belle Histoire" - à savoir le récit fictif qu’elles sont payées pour inventer afin d’accréditer que tel ou tel produit serait une innovation thérapeutique de premier plan...

Dans l’optique de méthodologie critique qui donne son unité aux articles du présent site et sous-tend mon travail sur la médicalisation [18], la promotion du baclofène dans le traitement de l’alcoolisme - du moins telle qu’elle est actuellement faite dans les médias - offre donc l’occasion d’un excellent exercice pratique [19].

Sans qu’il soit nécessaire d’individualiser chaque fois par sa référence la citation utilisée, les trois principales sources exploitées pour le présent article seront Slate.fr (27/07/11) [20], Le Parisien (28/07/11) et Le Figaro (28/07/11).



"Syndrome des jambes sans repos" et "jambes lourdes" (Recherche clinique et médicaments)

Savoir de quoi l’on parle
mercredi 3 août 2011 par Marc Girard

En date du 01/08/11, un post-scriptum a été ajouté à cet article initialement posté le 10/07/11.



Retrait de Noctran et Mépronizine : la "révolution" post-Médiator à l’oeuvre (Médiator)

mardi 26 juillet 2011 par Marc Girard

Naguère présenté par ses propres journalistes comme un "Bulletin de l’UMP" (Médiapart, 13/12/10), Le Figaro avait sonné la charge : "Comment l’AFSSAPS va faire le tri dans les médicaments" (et surtout ceux "qui augmentent la mortalité des seniors").

On commence à voir "comment"...

La presse nous apprend que deux somnifères, Noctran (commercialisé par Ménarini) et Mépronizine (commercialisé par Sanofi), vont être retirés du marché en raison, dixit l’AFSSAPS, "des risques de cumul d’effets indésirables graves ou de mésusage" - chapeau pour la syntaxe...

Tout cela, bien entendu, après "analyse des dernières données de pharmacovigilance disponibles" : à la différence de, disons au hasard, Gardasil (cf. Les Perles, 23/07/11), la conclusion des autorités - ou de ses supporters - ne laisse ici aucune place au doute.

Sans entrer dans la confidentialité des données que l’AFSSAPS se garde bien de rendre publiques, comparons ce qui est comparable et examinons le sort de deux somnifères produits par le même fabricant : Mépronizine, retiré du marché pour les raisons susdites, et Stilnox, qui a été et reste un blockbuster pour Sanofi.



Accueil | Contact | Plan du site | | Statistiques du site | Visiteurs : 1516282

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site Documents en français  Suivre la vie du site Recherche clinique et médicaments   ?

Site réalisé avec SPIP 3.2.7 + AHUNTSIC

Creative Commons License