S’il n’existe pas de distinction stricte, dans le présent site, entre les contributions destinées aux professionnels de santé et celles destinées au "grand public", certaines ont été plus spécifiquement conçues pour un large public - sans exigence préalable de formation spécifique.
RÉSUMÉ - Conçu à l’occasion d’un incident récent illustrant une nouvelle fois l’amateurisme qui semble régner dans le monde de la procréation médicalement assistée (PMA), le présent article propose un bref point sur ces procédures, organisé autour des trois paramètres essentiels : i) efficacité, ii) risques, iii) coût. Une fois établi que la PMA est probablement moins efficace que l’abstention pure et simple, malgré un coût iatrogène et financier pourtant non négligeables, on s’interroge sur les déterminants psychologiques expliquant la propagande de plus en plus insensée dont elle fait l’objet.
(Un post-scriptum du 30/10/15 permet de réactualiser cet article mis en ligne depuis plus de 4 ans).
Quoique tout soit mis en oeuvre pour le faire oublier aux citoyens, la question de la solidarité nationale ou de la protection sociale dépasse largement le problème du "trou de la Sécu" sur lequel s’obnubilent les politiques activement relayés, en cette mystification comme en bien d’autres, par la majorité des médias.
Je n’aurais pas accepté de participer à l’émission s’il s’était agi de débattre à ce propos - car il dépasse largement ma compétence. Mais il n’est pas besoin d’avoir fait de longues études économiques pour comprendre que la viabilité d’un tel système repose entre autres sur un équilibre entre les recettes et les dépenses (quelles que soient les décisions politiques souhaitables pour assurer un tel équilibre) : or, sur la question même limitée des dépenses de santé, je crois pouvoir apporter dans le débat public quelques analyses classiquement occultées - et il sera intéressant d’interpréter aussi le pourquoi de cette occultation.
Reste que pour éviter tout risque de récupération, je tiens à introduire mon propos en soulignant que cette question des dépenses de santé n’est qu’une toute petite part d’un problème bien plus large : je me permets de renvoyer les lecteurs intéressés par un élargissement des perspectives au petit ouvrage de Julien Duval, Le mythe du "trou de la Sécu" (Paris, Raisons d’agir, 2008) : il leur en coûtera, au moins sur Amazon.fr, la modeste somme de 5,70 € pour, dans les limites d’un ouvrage qui s’est voulu très concis (135 pages), se débarrasser des principaux poncifs qui visent à décourager une appréhension citoyenne de la situation [2].
RÉSUMÉ - Dans son numéro d’octobre 2015, Le Monde diplomatique a publié une critique excessivement élogieuse d’un livre publié par un certain J. Virapen, supposé mettre "les laboratoires pharmaceutiques en accusation" et qui a séduit les excités de la Toile le plus manifestement discordants avec la prétention affichée du Diplo à incarner un journalisme exemplaire. Sur la base de documents très facilement accessibles, on reconstitue ce qu’ont été les relations entre Virapen et son ancien employeur, et on s’étonne de la jobardise avec laquelle - une fois encore - le Diplo a cru bon d’en rajouter sur une version unilatérale dont l’absence de crédibilité sautait pourtant aux yeux. En référence à des "lanceurs d’alerte" plus anciens tels que Marx et Engels, on s’applique ensuite à renvoyer le Diplo à ses contradictions et, plus encore, à son obstination dans l’erreur.
RÉSUMÉ - On s’interroge sur l’annulation de dernière minute d’une invitation à participer sur Europe 1 à un débat (18/08/15) censément consacré aux obligations vaccinales, avec le Prof. Marc Gentilini comme interlocuteur. On constate qu’en conséquence de quoi, le débat sur les obligations a été totalement occulté, et qu’il a été remplacé par une chamaillerie assez lamentable ("minable" selon l’un des intervenants) sur "les vaccins" en général. Considérant la gêne palpable qui a été celle de la station pour annuler mon invitation sous un prétexte trop facilement réfutable, on se demande : i/ quel était l’objectif d’une telle annulation ? ii/ qui peuvent être ceux qui l’ont exigée et obtenue ? On conclut sur une nouvelle mise en garde concernant l’évident objectif de nos autorités, à savoir élargir des obligations vaccinales déjà bien problématiques.
RÉSUMÉ - Après avoir, dans un précédent article, mis au jour les stratégies d’alliances contre-nature adoptées par une association comme le REVAHB, on en vient désormais à sa revendication de se voir reconnaître comme « l’acteur essentiel » du débat posé par la vaccination contre l’hépatite B, et à sa prétention d’opérer comme instance d’expertise tout aussi bien médico-scientifique que juridique. Sur la base d’anecdotes vécues, mais qui dépassent la fiction, on est bien obligé de constater que le REVAHB n’est simplement pas à sa place quand il s’obstine dans cette voie. On en est donc réduit à s’interroger sur les bénéfices secondaires d’une telle usurpation : qui profite de qui ou de quoi ? On n’en comprend que mieux la vraie nature de la « démocratie sanitaire » promue par Kouchner : traquenard à destination des victimes (les vraies...), ainsi invitées à se regrouper derrière des "associations" qui fonctionnent, en réalité, comme de redoutables éteignoirs.
RÉSUMÉ – Le ministre de la santé ayant cru bon d’expliciter, avec une touchante ingénuité, ses arrière-pensées quant au « débat national » qu’elle prétend lancer à propos des vaccinations, on s’attache ici à commenter l’interview la plus détaillée qu’elle ait donnée à propos de ce grand projet. Pas à pas, on y pointe l’incompétence, la mauvaise foi, la dissimulation, les techniques les plus primaires de la propagande, la soumission, enfin, des plus hautes autorités de l’État aux désidératas des escrocs qui se sont emparés du monde naguère prestigieux de la recherche pharmaceutique.
RÉSUMÉ - La presse internationale célèbre ces jours-ci le premier anniversaire de l’Ice bucket challenge, initiative qui, dans l’ordre de la débilité, laisse loin derrière elle le Téléthon et "Octobre rose" qu’on avait pourtant fini par croire invincibles. Il s’agit, rappelons-le, de se renverser un seau d’eau froide sur la tête "au profit" de la recherche sur la maladie de Charcot (ou sclérose latérale amyotrophique). Ainsi bruyamment relayées par les médias, les principales célébrités de l’époque s’appliquent de la sorte à détourner l’attention de pistes étiologiques très sérieuses, mais politiquement explosives, concernant cette terrible maladie : les pesticides/herbicides d’une part, certaines vaccinations d’autre part.
RÉSUMÉ – Par sa consternante indigence, la récente pétition du Professeur Joyeux a fatalement stimulé la condescendance indignée des partisans de la politique vaccinale officielle. Dans le présent article, on se consacrera principalement au site Rougeole Épidémiologie dont la « scientificité » a été célébrée avec délectation par la presse à la botte : en reprenant point par point l’un de ses articles (consacré à la vaccination des bébés contre l’hépatite B), selon la technique banale du « commentaire de texte », on va en démontrer l’abyssale nullité médicale tout autant que scientifique (pour ne point parler de la lisibilité…). Outre donner l’occasion d’un nouveau point sur l’inconcevable scandale de la vaccination des bébés contre l’hépatite B, l’intérêt d’une telle confrontation, c’est qu’elle permet de comparer les positions internes à la communauté médicale (abstraction faite des ligues ou associations anti-vaccinales) [7] et de montrer qu’elles sont aussi nulles les unes que les autres. Le présent article s’achève sur un questionnement brûlant concernant la fiabilité des professionnels (médecins, pharmaciens, infirmières, sages-femmes…) dans des problématiques de santé publique pourtant majeures (notamment en termes de coût et de santé publique).
RÉSUMÉ - Diffusée à partir de la seconde partie de mai 2015, la pétition d’Henri Joyeux consacrée au vaccin DTP part d’un fait exact (l’indisponibilité des seuls vaccins obligatoires), mais elle est tellement inepte dans sa forme comme dans son contenu qu’elle réussit le tour de force de dissimuler ce scandale derrière un concert de protestations pas forcément injustifiées, incluant même celles des anti-vaccinalistes... On commence donc par analyser la préoccupante indigence (incohérences, assertions idiotes...) de cette pétition. On montre ensuite que le discours des contradicteurs "officiels" ne vaut pas mieux. On s’interroge ensuite sur les circonstances qui ont pu conduire à un tel tapage autour d’un débat opposant l’insignifiance à la médiocrité, en repérant notamment les ingrédients qui conditionnent la mobilisation des médias et du public. On conclut que, comme avec l’affaire Médiator (quoique en plus petit), cette gesticulation, loin de remettre en cause quoi que ce soit de fondamental, contribue plutôt à renforcer le système qu’elle prétend dénoncer.
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