Orphée médecin de campagne

L’article ci-joint a été rédigé dans le cadre d’un colloque organisé les 11 et 12 mars 2005 par l’Université Paris 12 (EA 1618) et la Maison Heinrich Heine, avec le soutien de la Ville de Vienne, de la Fondation Klett, Stuttgart, de la Société franco-autrichienne et consacré au philosophe Jean Améry, auteur – entre autres – d’un ouvrage dont la traduction française est intitulée Charles Bovary, médecin de campagne. Portrait d’un homme simple (Arles, Actes Sud, 1991).


Alors qu’en temps réel, mon intervention avait été reçue plutôt chaleureusement par les participants, son insertion dans les Actes allait brutalement être refusée au moment de l’envoi sous presse. Je reconstitue sans peine que les éditeurs ont assez mal apprécié un implicite difficile à camoufler malgré ma politesse légendaire: à savoir que le bouquin d’Améry sur Bovary fait partie de ces choses dont on aimerait oublier qu’elles ont été écrites un jour – surtout par un philosophe…

Mais bon : il reste de cette frustration une communication – qui représente la plus récente et, à mon humble avis: la meilleure – synthèse de mon livre consacré au premier roman publié de Flaubert1. Et comme en parallèle, on n’imagine pas les flaubertiens français – connus pour leur largeur d’esprit – faire la promotion d’un travail qui m’a quand même valu l’honneur d’être invité à l’université d’Oxford à l’âge d’à peine 31 ans, le plus simple est encore de le mettre à la disposition du public via internet.

Document joint

  1. Marc Girard. La passion de Charles Bovary Paris, Imago, 1995